Red Bull fixe son cap : être à 0"3 de Mercedes et Ferrari

Max, par rapport à là où vous en étiez en fin d'année dernière, quel palier faut-il franchir pour vous battre aux toutes premières places ?

Je pense que nous devons avant tout être plus proches. Une fois que nous serons à trois ou quatre dixièmes en qualifications, nous pourrons au moins nous battre avec eux en course. Car je pense qu'en course ça devrait être un peu plus serré. Nous visons donc vraiment le fait d'être dans ces trois dixièmes.

Votre dernier relais a semblé excellent, de plus en plus proche de Mercedes…

Oui, tout va bien. Le plus important est de ne regarder que nous, d'améliorer la voiture et de faire beaucoup de tours. C'est ce que nous avons fait aujourd'hui.

En 2017, Red Bull n'était pas prêt en Australie. Cette fois-ci, ça semble différent…

Oui, il y avait évidemment une énorme différence entre notre voiture au début et à la fin de 2017, et nous nous attendions à être beaucoup plus proches. Je ne sais pas à quel point nous serons proches, mais nous le saurons en essais libres et en qualifications.

Vous sentez-vous à l'aise avec les pneus ultratendres ?

J'ai essayé les ultratendres mais pas en mode performance, alors… Et une fois encore, c'est un circuit différent.

Est-ce que Red Bull est prêt pour Melbourne ?

En matière de fiabilité, oui. Je suis satisfait à ce sujet.

Le chrono de Vettel (1'17"182 en pneus hypertendres) vous a-t-il impressionné ?

C'est un bon chrono, c'est certain. Mais de toute manière, nous savions qu'ils allaient être forts, et Mercedes sera fort également. Nous essayons juste d'être proche.

Propos recueillis par Erwin Jaeggi