Red Bull déplore la puissance "insensée" du moteur Ferrari

À Silverstone, Red Bull a connu l'un de ses pires Grands Prix de la saison en matière de performance pure, ne parvenant pas à rivaliser avec Ferrari et Mercedes.

Kimi Raikkonen, Ferrari SH71H et Max Verstappen, Red Bull Racing RB14

Kimi Raikkonen, Ferrari SH71H et Max Verstappen, Red Bull Racing RB14

JEP / Motorsport Images

Kimi Raikkonen, Ferrari SH71H et Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Christian Horner, directeur Red Bull Racing
Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Max Verstappen, Red Bull Racing RB14
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14

Sur le circuit du Northamptonshire, Max Verstappen accusait sept dixièmes de retard sur la pole position en qualifications, alors que Daniel Ricciardo était à plus d'une seconde en raison d'un problème de DRS.

Le lendemain, les Red Bull peinaient à suivre le rythme de leurs rivales, et lorsqu'elles ont abordé la dernière phase de la course aux quatrième et sixième rangs, Verstappen n'a pu résister à la Ferrari de Kimi Räikkönen avant son abandon alors que Ricciardo n'a pas été en mesure de doubler un Valtteri Bottas aux gommes très usées, malgré quatre tours passés juste derrière le pilote Mercedes.

"Nous étions extrêmement exposés, en défense comme en attaque", commente Christian Horner, directeur de Red Bull Racing. "Ça se voyait au restart avec Kimi, c'était un peu comme Mexico 2015 concernant la quantité de puissance supplémentaire. Nous avions notre mode moteur qualificatif au restart face à celui de Kimi, et on voyait la différence. On voyait le mal qu'avait Max à maintenir Kimi derrière lui, leur surplus de vitesse au restart était insensé. Et au second restart, il s'est fait une frayeur à Stowe mais était quand même en train d'attaquer Max aux virages 2 et 3."

"Malheureusement pour Daniel, il n'a simplement pas pu attaquer Valtteri [Bottas] malgré ses pneus, son adhérence et sa performance supérieurs. Même avec le DRS ouvert, nous perdions du terrain."

82% de Silverstone à fond

Plusieurs virages de Silverstone se passent à fond au volant des F1 actuelles, qui développent davantage d'appui aérodynamique que jamais. Red Bull en souffre, en raison du déficit de puissance de l'unité de puissance Renault, d'autant qu'il est alors nécessaire de réduire la traînée sur la RB14 aux dépens de l'efficacité dans les virages.

"Le problème avec Silverstone maintenant, c'est que tellement de virages s'y passent à fond qu'en qualifications, on accélère à fond pendant 82% du temps. Des virages comme Copse, Becketts, Stowe ne sont plus vraiment le défi qu'ils représentaient, car tout le monde prend Copse à fond désormais."

"La puissance joue un bien plus grand rôle, car c'est quand on tourne qu'on a vraiment besoin de la puissance. C'est là qu'elle est cruciale. Et on le voit de temps à autre, le virage 3 à Barcelone, le virage 3 à Sotchi, le virage 7 en Autriche, c'est un problème connu."

"Si l'on regarde les ailerons arrière des voitures, nous avions un niveau d'appui digne de Spa et tout le monde en avait un peu plus que nous. En qualifications, je pense que nous étions plus rapides que Sebastian dans tous les virages sans exception, mais nous perdons juste du temps en ligne droite."

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