Red Bull - Quelles alternatives sans Renault ?
Photo de: XPB Images
Les dernières semaines, depuis le Grand Prix d'Australie, ont été tumultueuses pour Red Bull Racing. Sur fond de tensions avec Renault, beaucoup d'hypothèses ont vu le jour, remettant en question l'avenir de l'écurie quadruple Championne du Monde sur le long terme.
Alors qu'il se dit que Dietrich Mateschitz pourrait se lasser de continuer à injecter des millions en F1 sans plus avoir le retour sur investissement qu'il recherche, les relations tendues entre Red Bull Racing et son motoriste français sont venues obscurcir le tableau. Après le deuxième rendez-vous de la saison en Malaisie, une nouvelle fois décevant sur le plan sportif pour Daniel Ricciardo et Daniil Kvyat, la guerre des mots a pris fin entre les deux entités pour se remettre sérieusement au travail. Mais le baromètre est loin d'être revenu au beau fixe.
Cette guerre ouverte entre Red Bull et Renault en début de saison n'a pas manqué d'alimenter les spéculations. Par exemple, il n'en fallait pas moins pour raviver un serpent de mer nommé Audi, dont les velléités d'implication en F1 sont régulièrement évoquées sans jamais trouver d'écho sérieux. Pour le moment. Concernant une possible vente de l'équipe, Helmut Marko se montre d'ailleurs catégorique sur le site officiel de la Formule 1 : "Je réponds avec les mots de Dietrich Mateschitz : il n'y a pas eu de pourparlers."
La réglementation 2017 décisive
Le consultant de Red Bull est omniprésent depuis trois semaines, avec sa verve caractéristique et ses déclarations rarement sans conséquences. Ce n'est pas la première fois que l'hypothèse de voir l'écurie autrichienne changer de motoriste est évoquée, mais la crise sans précédent avec Renault reste susceptible d'accélérer le mouvement. Seulement, Christian Horner l'a souligné à Sepang, perdre Renault pourrait alors laisser Red Bull dans une impasse : à l'heure actuelle, difficile d'imaginer un bloc Mercedes ou Ferrari dans une monoplace de Milton Keynes.
Nous sommes des développeurs de châssis et une équipe de course.
Helmut Marko
La solution pour Red Bull serait alors de se tourner vers l'arrivée d'un nouveau motoriste, faisant de nouveau surgir le scénario d'une implication du groupe Volkswagen, par exemple via Audi. Un choix qui dépendrait alors directement des échéances à venir.
"Nous avons un contrat avec Renault jusqu'à la fin de 2016. Un nouveau motoriste attendra sûrement de voir ce qu'il est possible de faire avec les règles 2017", souligne Helmut Marko. "Cette décision sur ce qu'il est possible de faire en 2017 doit être prise bientôt car tout nouveau motoriste a besoin de temps pour le développement. J'imagine au moins deux ans."
Parmi toutes les hypothèses, l'idée de voir Red Bull concevoir son propre moteur semble totalement écartée. Quant à la priorité, elle est de pouvoir retrouver un niveau convenable dans le haut du peloton, si possible toujours avec Renault.
"Nous ne sommes pas intéressés pour développer notre propre unité de puissance", assure Marko. "Nous sommes des développeurs de châssis et une équipe de course, et notre priorité est de retrouver le succès via notre partenariat avec Renault. Si cela n'arrivait pas, ce serait normal de rechercher des alternatives."
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