Verstappen et Ricciardo en quête de compromis à Spielberg

Même si Red Bull s'est imposé à Bakou, tracé qui appuie grandement sur la puissance des monoplaces, la victoire avec un peu de réussite n'efface pas le fait que la monoplace conçue par Milton Keynes demeure moins rapide que ses rivales. Et sur une piste qui ne compte que neuf virages et un nombre important de portions droites.

Max Verstappen, qui avait terminé en deuxième position sur le tracé de Spielberg en 2016, a gardé de bons souvenirs de l'épreuve : "J’ai vraiment eu un bon résultat en Autriche l’année dernière en terminant second."

"Avant la course, c’était un peu une inconnue au niveau de la façon dont les pneus allaient se comporter, donc j’ai juste essayé de trouver mes sensations et de les garder en vie. Cela m’a permis de réaliser une stratégie à un seul arrêt, ce qui allait toujours être un pari, mais au final ça a vraiment bien marché."

Pour 2017, au vu des performances de la RB13, l'importance sera d'optimiser au mieux le passage en virage, tout en ne sacrifiant pas la vitesse de pointe : "Cette année, il faut s’assurer que la voiture fonctionne bien dans les virages afin d’être avec les leaders et ensuite juste essayer d’être aussi compétitif que possible dans les lignes droites, c’est toujours un compromis."

Le compromis, un maître-mot pour Daniel Ricciardo également : "Sur tout circuit de puissance comme l’Autriche, on veut être doux et avoir une bonne sortie [de virages] afin de se donner les meilleures chances dans les longues lignes droites."

"Le compromis est toujours le package aéro. Du milieu à la fin du tour, vous voulez plus d’appui parce que les virages sont assez rapides mais plus d’appui veut dire que vous êtes plus lent dans les lignes droites, donc la clé est de trouver un bon équilibre tout au long du tour."

"J’aime vraiment la piste et le seul inconvénient est que j’aimerais qu’elle soit un petit peu plus long. Je souhaiterais qu’elle ait plus de virages, mais les virages qui existent sont très amusants."