Red Bull : Les tests Pirelli pour 2017 nous ont fait du mal
Christian Horner, le directeur de Red Bull, pense que la décision prise par l'écurie de se joindre au programme d'essais 2017 de Pirelli l'an passé est une des raisons de sa mauvaise forme cette saison.
Photo de: Pirelli
Red Bull, ainsi que Mercedes et Ferrari, ont pris part au programme de développement des pneus 2017 de la firme italienne en seconde partie d'année 2016, afin d'essayer de créer des pneus en prévision de leur changement de taille et de monoplaces plus rapides en virage notamment.
Les autres écuries, qui n'y participaient pas, souvent pour des questions de moyens, craignaient que ces trois écuries de pointe n'en tirent bénéfice, malgré le fait que ces tests étaient réalisés à l'aveugle et que les données récoltées par le manufacturier aient été partagées ensuite.
Cependant, s'exprimant pour Motorsport.com, Horner a expliqué que Red Bull avaient emprunté une mauvaise direction avec la RB13 en raison du fait que les pneus 2017 n'étaient pas similaires à ce qui avait été envisagé suite aux essais avec le mulet, c'est-à-dire la voiture 2015 modifiée.
"Évidemment, le changement réglementaire était assez significatif pendant l'hiver, et je pense en fait qu'utiliser le mulet pour Pirelli nous a fait du mal de plusieurs façons. Des choses ont changé tardivement au niveau des pneus autour desquels nous concevions potentiellement la voiture. Je pense que ça peut peut-être avoir influencé la direction de notre développement."
"Je ne dirais pas que c'est un raté, mais ça nous a assurément conduit dans une direction qui n'était pas propice par rapport aux pneus qui ont au final été nominés. Les simples faits sont que Mercedes et Ferrari ont fait un meilleur travail d'interprétation de ces règles que nous l'avons fait pendant l'hiver. Nous nous sommes ensuite retrouvés en difficulté lors des tests hivernaux."
Des essais hivernaux difficiles
Horner a aussi expliqué que le développement a été gâché par des problèmes d'unité de puissance qui ont restreint le temps de roulage en essais d'avant-saison.
"Nous étions loin du kilométrage que nous voulions, parce que nous étions dans le garage souvent, avec des problèmes moteurs, donc c'est vraiment après l'Australie seulement que nous avons eu une vision globale, et nous avions pas mal de performance à trouver."
"Les caractéristiques que les pilotes décrivaient par rapport à la voiture, ce n'était pas une monoplace bien équilibrée. Beaucoup d'efforts ont été faits pour comprendre les faiblesses et les régler. La première avancée à ce sujet a été l'évolution introduite à Barcelone."
Le technicien britannique a confiance dans le fait que l'équipe pourra résoudre ses problèmes. "Nous connaissons les faiblesses, et ensuite il s'agit de les régler. Je pense que c'est la moitié du chemin."
"Nous avons un groupe de personnes très compétentes qui ont démontré quel était leur potentiel avec les voitures précédentes, et je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils vont corriger cette voiture."
"Nous avons assurément réduit l'écart à Barcelone, et nous allons dans la bonne direction. Je crois que la seconde moitié de saison, pour nous, sera bien plus compétitive que la première."
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