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Les règles de la Super Licence s'assouplissent face au coronavirus

La FIA fait évoluer les règles d'attribution de la Super Licence en raison de la crise du coronavirus, qui a perturbé de nombreux championnats.

Nikita Mazepin, Hitech Grand Prix, Yuki Tsunoda, Carlin et Roy Nissany, Trident se battent

Mark Sutton / Motorsport Images

Quarante points de Super Licence sur une période de trois ans, tel est le prérequis pour courir en Formule 1 depuis 2016. Le Conseil Mondial du Sport Automobile vient cependant d'entériner plusieurs changements cruciaux concernant l'obtention du précieux sésame.

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Désormais, les pilotes bénéficieront des trois saisons les plus prolifiques sur les quatre dernières. Prenons l'exemple de Luca Ghiotto, qui est certes déjà éligible à la Super Licence. Grâce à ses résultats en F2, l'Italien a marqué 30 points en 2017, six en 2018 et 40 en 2019. Si la saison 2020 s'achevait maintenant, il n'inscrirait que quatre unités ; il pourrait toutefois ne pas compter celles-ci et garder le bénéfice des trois années précédentes, où il a eu davantage de succès.

De plus, "les pilotes qui n'ont pas rassemblé les 40 points de Super Licence requis en raison de circonstances hors de leur contrôle ou pour des raisons de force majeure auront l'opportunité de faire évaluer leur cas par la FIA. Ces pilotes doivent avoir marqué un minimum de 30 points et constamment démontré un talent exceptionnel en monoplace pour pouvoir y prétendre selon cette nouvelle réglementation".

Cette clause serait cruciale pour Nikita Mazepin, pressenti pour un baquet chez Haas ; le Russe a besoin d'une septième place en F2 pour atteindre les 40 points – non sans le concours d'un peloton agrandi de manière douteuse en F3 Asie l'hiver dernier. Mazepin est actuellement sixième de F2, mais Louis Delétraz et Guanyu Zhou ne sont qu'une vingtaine de points derrière, à quatre courses du but. Il n'est donc pas impossible qu'il se fasse rattraper, mais il pourra manifestement rejoindre la F1 quoi qu'il arrive.

C'est également très important pour Jüri Vips, qui était le principal espoir du Red Bull Junior Team il y a seulement six mois, et dont la campagne 2020 en Super Formula a été gâchée par les restrictions de déplacement liées à la pandémie de COVID-19. L'Estonien jouit de 37 unités sur les saisons 2017 à 2019 mais ne parviendra pas à améliorer ce total en Formule Régionale Européenne, où il s'est replié et a manqué un meeting afin de remplacer Sean Gelael en F2. Grâce à cette évolution de la réglementation, il pourrait revenir dans la course à un baquet AlphaTauri face au prometteur Yuki Tsunoda, même si l'expérience acquise par ce dernier en F2 s'avérera déterminante.

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