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Renault "aucunement en sécurité" malgré les difficultés de Honda

Renault assure que le team ne se sent pas encore "à l’abri" de son rival Honda, en dépit de l’hiver très chaotique rencontré par la firme japonaise.

Fernando Alonso, McLaren MCL32

Fernando Alonso, McLaren MCL32

LAT Images

Zak Brown, directeur exécutif du McLaren Technology Group, parle à Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1 Team, dans le paddock
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Des mécaniciens McLaren poussent la voiture recouverte de Stoffel Vandoorne McLaren MCL32 dans son garage après un problème technique
Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17 dans les stands
Fernando Alonso, McLaren MCL32

McLaren-Honda fait face à la lourde tâche de devoir rattraper une bonne partie de son programme de tests d’avant-saison, qui a été durement affecté par des problèmes de fiabilité et un manque de puissance exploitable en piste.

Bien que nombreux sont ceux qui prédisent maintenant une saison difficile à McLaren en fond de grille, Renault s’appuie sur sa propre expérience pour signifier qu’il est impossible de se détendre : la firme de Viry-Châtillon a en effet traversé un cauchemar similaire dans un passé récent.

Cyril Abiteboul, directeur de l’équipe Renault, est arrivé en F1 en 2014, alors que son équipe Caterham était propulsée par Renault. Pour lui, il serait présomptueux d’exclure Honda de la donne à ce stade de la saison.

"Ça peut toujours merder !", sourit-il au micro de Motorsport.com. "Je ressens énormément de sympathie pour ce que traverse Honda, notamment en ce qui concerne la relation avec McLaren", poursuit celui qui n’est pas sans savoir que les troubles d’une unité de puissance peuvent faire voler en éclats une relation avec un team client.

"Je pense que McLaren doit rester calme, et que Honda maintienne sa concentration. Il faut qu’ils en passent pas là, et je suis certain qu’ils ont les ressources financières et le talent pour traverser ceci. En toute honnêteté, même quand je regarde Honda, je ne me sens aucunement en sécurité."

Pour autant, Abiteboul estime que la tâche de Honda est rendue plus compliquée par le fait que le motoriste japonais ne dispose que d’une équipe avec laquelle accumuler du kilométrage. Cette relation unique peut être vue comme un avantage d’intégration, mais pour l’heure, le moteur Honda roule bien moins que les unités de puissance Mercedes, Ferrari ou Renault.

"C’est une analyse de risque, mais il s’agit aussi d’explorer les désagréments potentiels qui peuvent surgir", poursuit Abiteboul, qui dispose de Renault, Red Bull et Toro Rosso pour obtenir de précieuses informations. "Avec trois équipes, ça ne peut qu’aider. D’un point de vue logistique, c’est un défi additionnel, car si vous êtes en difficulté ou que vous avez besoin de contrôler les pièces, il faut le faire pour trois équipes. Mais je pense que ça aurait été mieux pour Honda. Ceci dit, c’est à McLaren et eux de régler ça !"

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