Renault "plusieurs mois" en avance sur ses objectifs de fiabilité
Renault a assuré se trouver "plusieurs mois" en avance sur son programme de préparation de fiabilité par rapport à pareille époque l’an dernier. Ou plutôt être en avance sur ce qui était un retard fin 2016 ?
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Andrew Hone / Motorsport Images
Le motoriste français a réalisé de solides gains de performance cette saison avec un tout nouveau concept d’unité de puissance, mais a souffert de problèmes de fiabilité à répétition, dont son client Red Bull a été la victime la plus apparente.
La saison de Max Verstappen a été émaillée de pépins relatifs à des éléments de fiabilité du package rebadgé TAG Heuer, mais peu de pilotes propulsés par Renault ont été épargnés cette année par des contrariétés dans le domaine, comme l'a démontré le Grand Prix du Mexique.
Plusieurs mois d'avance par rapport au niveau équivalent de l'an dernier ? Cyril Abiteboul a fait son choix rhétorique, plutôt avantageux, au moment de finalement décrire le fait que Renault n'a pas pris de retard pour le moment sur ses objectifs de programme 2018.
Le Français estime que les choses avaient davantage triste mine à pareille époque l’an dernier, ce qui fait que les efforts en vue de fournir une solution rapide et fiable en 2018 suivent la bonne voie...
"Ce que je peux vous dire, c'est que nous sommes des mois en avance sur notre programme de fiabilité par rapport à l’an dernier", présente-t-il de manière avantageuse à Motorsport.com. "Espérons donc que cela aura un impact positif sur l’an prochain."
Celui-ci ne peut cependant ignorer le problème de fiabilité avéré cette saison, particulièrement lorsqu’il a privé Red Bull de possibles arrivées dans le haut de la hiérarchie.
"Nous avons des éléments capables de couvrir des milliers de kilomètres. En fait, des dizaines de milliers de kilomètres, comme l’accumulateur d’énergie ou le MGU-K", assure malgré tout le directeur de l'équipe au Losange.
Nouvelle évolution dans la rigueur
Abiteboul explique par ailleurs que Renault s’imposera un régime plus strict afin de ne pas compromettre ses objectifs en termes de fiabilité, aussi bien pour son équipe d’usine que pour ses clients, dont McLaren fera partie après avoir quitté Honda.
"Nous allons légèrement modifier notre philosophie et être bien plus rigides sur la planification d’étapes importantes sur les différents projets ; sur le châssis comme le projet moteur. Nous voulons nous assurer que la fiabilité soit bonne dès le début des essais hivernaux et que nous puissions couvrir un important kilométrage sur ceux-ci, et ainsi de suite. Nous espérons ensuite que cela se propage au reste de la saison aussi", a expliqué le patron français.
"C’est toujours difficile car le temps est extrêmement limité, mais nous désirons faire progresser tous les éléments du package et la question est de savoir à quel moment on ose taper sur les freins à ce niveau-là", reprend Abiteboul. "Mais Rémi [Taffin, responsable moteur] en particulier est très rigide sur son approche consistant à tenir [les délais] sur les étapes importantes, en particulier du côté du moteur."
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