Renault - Beaucoup de frustration, un peu d'espoir

Renault le savait, le début de saison serait difficile. Et pourtant, malgré des qualifications à oublier, le constructeur français n’est pas passé loin d’ouvrir son compteur à Bahreïn, comme ce fut le cas deux semaines plus tôt en Australie. 

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16

Photo de: XPB Images

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team
La Renault Sport F1 Team R.S.16 de Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16 dans le Parc Fermé
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team avec son frère Will Palmer, et son père Jonathan Palmer
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team avec son frère Will Palmer
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16

Car si le début de week-end a été compliqué pour les hommes du Losange à Sakhir, il a bien failli se terminer avec un bon résultat, grâce à la belle course de Kevin Magnussen. Le Danois peut nourrir de gros regrets d’avoir été sanctionné lors des essais libres pour avoir manqué la pesée, sans quoi il ne se serait pas élancé des stands et aurait peut-être pu intégrer le top 10 à l’arrivée. Mais avec des si… 

"Nous étions si près de marquer des points", note l’ancien pilote McLaren. "Penser à ce que nous aurions pu faire sans cette pénalité est frustrant. Dans tous les cas, l’équipe a fait du bon travail ce week-end." 

Magnussen retient néanmoins une note très positive compte tenu des progrès effectués, notamment en ce qui concerne le travail d’équipe et les indicateurs pour l’avenir. 

"Nous travaillons tous très bien ensemble et la performance de la monoplace était encourageante. Les signes ne manquent pas pour indiquer que de bonnes choses sont à venir pour l’écurie, notamment avec le formidable soutien de Renault. Nous avons des raisons de sourire. Tant que nous travaillerons aussi dur, nous finirons par en récolter les fruits."

"L'eau à la bouche"

Renault a également perdu une belle occasion quand sa deuxième monoplace, confiée à Jolyon Palmer, a été contrainte de regagner les stands avant même le signal du départ, vraisemblablement suite à un problème d’hydraulique. Pour Frédéric Vasseur, le constat n’est pas satisfaisant et c’est forcément la frustration qui l’emporte. 

"Ce fut un week-end difficile pour l’équipe à Bahreïn, même si nous étions à nouveau près de marquer notre premier point !", regrette le directeur de la compétition de Renault Sport Racing. "En partant depuis la voie des stands et en ralliant l’arrivée en onzième position, Kevin a fait un très bon travail. Nous étions proches des points et cela nous a mis l’eau à la bouche jusqu’au drapeau à damier. En parallèle, c’est vraiment dommage pour Jolyon. Il a dû revenir au garage au terme du tour de formation et n’a pas pu prendre le départ de la course. C’est particulièrement frustrant et nous enquêtons sur ce qui a mal tourné."

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