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Renault - Bell note des "similitudes" avec Mercedes

Après les grandes difficultés financières connues par Lotus F1 Team l'an dernier, le rachat de l'écurie d'Enstone par Renault lui permet d'envisager l'avenir avec plus d'optimisme.

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16

Photo de: XPB Images

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Bob Bell, Directeur Technique Renault Sport F1 Team
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Guillaume Boisseau, Directeur des marques Renault Group avec le Dr Helmut Marko, consultant Red Bull Motorsport et Cyril Abiteboul, Directeur Général Renault Sport F1
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Julien Simon-Chautemps, Renault Sport F1 Team et Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16

L'an passé, Lotus a été contraint de stopper le développement de son E23 et s'est retrouvé sans motorhome à plusieurs reprises, faute de factures payées. Renault a dû éponger les dettes et a repris les rênes d'une équipe en fort mauvaise posture. Cette situation n'est pas sans rappeler des souvenirs à Bob Bell, directeur technique F1 du Losange.

"Je pense qu'il y a des similarités", estime Bell pour ESPN. "Quand je suis parti chez Mercedes [pour 2011, ndlr], c'était vraiment le moule de l'équipe Brawn qui était auparavant Honda."

"Bien sûr, quand Honda s'est retiré et c'est devenu Brawn, beaucoup de gens ont été licenciés, le nombre d'employés a chuté et la première chose qu'il a fallu faire était de mettre en place une structure qui pourrait relever le défi à venir de la voiture alors actuelle, de la voiture suivante et de la voiture de 2014."

"À un stade, nous menions trois programmes de développement en parallèle, donc il a fallu mettre en place la structure nécessaire pour s'en occuper et construire les ressources pour obtenir les résultats. Il y a vraiment des similarités entre les deux programmes, donc je ne suis pas en terre inconnue, c'est clair."

Des clauses dans les contrats des ingénieurs

Reconstruire Renault F1 n'est cependant pas une tâche aisée. En effet, dans la Formule 1 moderne, les ingénieurs disposent souvent dans leur contrat d'une clause qui leur interdit de travailler pour une autre équipe juste après avoir quitté leur équipe actuelle, en cas de séparation.

Il leur faut par exemple attendre six mois, voire un an, pour rejoindre une autre structure après leur départ, de façon à ce que l'équipe rivale ne connaisse pas tous les secrets de sa concurrente.

"C'est difficile, parce que ces jours-ci en Formule 1, la plupart des bons ingénieurs ont un contrat à long terme avec de longues périodes d'attente s'ils souhaitent changer d'équipe", confirme Bell. "Donc on ne peut pas recruter du sang frais tout d'un coup. Nous avons un plan de croissance stable et nous savons que c'est pour le long terme."

"Par conséquent, nous ne sommes pas prêts à prendre simplement ce qui est disponible. Nous allons chercher les bonnes personnes qui conviendront à l'équipe, travailleront bien avec l'équipe et travailleront avec les bons principes. Nous prendrons notre temps, nous obtiendrons les bonnes personnes et nous n'allons pas prendre de raccourci."

Bell révèle l'ambition de Renault : recruter 180 employés pour la saison 2018. "Notre plan de croissance va nous voir passer de 470 personnes actuellement à 650 d'ici 18 mois à deux ans. C'est réalisable, mais nous devons nous assurer de le faire d'une façon gérable et de nous retrouver avec les bonnes personnes."

Un soutien indéfectible du Losange

Dans une ère où les constructeurs automobiles vont et viennent en Formule 1, Bell est en tout cas confiant que Renault soutienne ce projet sur le long terme, après avoir fixé l'objectif de monter sur le podium d'ici trois ans.

"Renault est très expérimenté en sport automobile et court en Grand Prix depuis plus de 100 ans, et quand ils disent qu'ils vont s'engager quelque part, ils s'engagent", souligne le Nord-Irlandais.

"Ils vont nous soutenir à 100%, ils vont nous soutenir avec les budgets dont nous avons besoin pour faire le travail, mais ils vont attendre de nous des résultats, ils vont attendre de nous un bon rapport résultats/coûts, et ils vont attendre de nous d'attirer des revenus de sources existantes et de nouvelles sources. On ne peut pas attendre d'eux qu'ils paient la facture entière."

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