Actualités

Renault F1 cesse l'essentiel de ses activités jusqu'à fin mai

Renault a annoncé des mesures drastiques pour répondre à la crise que provoque l'épidémie mondiale de COVID-19.

Esteban Ocon, Renault F1 Team R.S.20

Esteban Ocon, Renault F1 Team R.S.20

Andrew Hone / Motorsport Images

Dans le contexte de crise provoqué par la pandémie due au nouveau coronavirus, Renault F1 annonce vendredi soir la mise en œuvre de plusieurs mesures visant à se protéger économiquement. Cela concerne ses deux sites dédiés à la Formule 1, à savoir l'usine d'Enstone ainsi que le département moteur de Viry-Châtillon. Le constructeur français respecte en premier lieu la suspension réglementaire des activités qui a été décidée par la FIA et dont la durée est fixée à 35 jours d'ici la fin du mois de mai. 

Néanmoins, le Losange va plus loin en ayant recours à du chômage partiel en sollicitant les dispositifs gouvernementaux tels qu'ils sont établis au Royaume-Uni et en France. Pour l'usine moteur de Viry-Châtillon, la durée prévisionnelle d'activité partielle est de 12 semaines et pourra être soit réduite soit prolongée en fonction de l'évolution de la situation. 

Lire aussi :

À Enstone, la majorité du personnel ne travaille plus depuis le 1er avril et cela se prolongera jusqu'au 31 mai. De plus, les quelques personnes qui sont toujours en activité, et notamment les cadres dirigeants, vont subir une baisse de salaire. Ces dispositions vont dans le sens de celles déjà annoncées ces derniers jours par plusieurs autres écuries comme McLaren, Williams ou encore Racing Point.

"Les conditions très difficiles que nous traversons sur le plan humain et sanitaire et le strict respect des consignes de confinement en France et en Angleterre, ainsi que dans la majeure partie des pays organisateurs de Grand Prix, ne permettent pas encore de mesurer l’impact sur notre discipline", constate Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing. "Il est donc indispensable d’avoir recours à toutes les mesures qui s’offrent à nous afin de traverser au mieux cette période prolongée d’incertitude et d’inactivité tout en préservant l’ensemble de notre équipe, que nous avons construite au cours des quatre dernières années."

Pour l'heure, aucun Grand Prix de Formule 1 ne figure au calendrier avant celui de France, à la fin du mois de juin. L'épreuve du Castellet est elle-même menacée, alors que les dirigeants de la F1 tablent, dans le meilleur des scénarios, sur un début de saison en juillet

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Todt : Pas de garantie que les fans voudront assister à des GP
Article suivant Comment la F1 a répondu aux ruses des écuries sur le carburant

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France