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Le contrôle qualité du moteur Renault va devenir plus "draconien"

Renault va se concentrer sur un contrôle qualité strict des pièces pour son moteur 2018 de Formule 1, avec la volonté de corriger les problèmes de fiabilité qui ont gâché sa campagne 2017.

De la fumée à l'arrière de la voiture de Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Alan Permane, ingénieur de course Renault Sport F1 Team, Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
La voiture de Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13 est ramenée après sa panne en Q1
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso STR12, immobilisé en piste
La voiture de Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12 arrêtée en piste
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team RS17 lâche une gerbe d'étincelles
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team RS17
Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1 Team
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17

Les équipes motorisées par Renault ont récolté un total de 320 pénalités sur la grille en 2017, le directeur de Red Bull Christian Horner estimant que la fiabilité affichée par son équipe était la pire depuis 2006, alors que Toro Rosso a de son côté publiquement tancé Renault suite à des soucis persistants.

L'équipe d'usine du Losange a calculé avoir perdu 45 points et la cinquième place du championnat constructeurs en raison de ses propres problèmes techniques, mais le directeur de la structure, Cyril Abiteboul, estime que la conservation de la même architecture moteur pour 2018, tout en se montrant "bien plus draconien" au moment de valider de nouvelles pièces, allait régler ces soucis.

"Il y a bien plus de stabilité, au sens où le moteur sera bien plus similaire l'an prochain [qu'en 2017] par rapport à [2016]", a déclaré le dirigeant français à Motorsport.com. "Nous changeons seulement les pièces qui vont faire une différence au niveau de la performance, alors que l'an passé quasiment tout – moteur à combustion interne et hybride  était neuf."

"Nous modifions également nos procédures internes sur la validation et nous nous assurons d'être bien plus draconiens dans la façon dont nous composons avec les étapes importantes du projet et la validation de toute nouvelle pièce. Je suis très confiant quant au fait que ce que nous faisons sur le banc d'essai est très représentatif et va nous fournir un produit qui sera bien plus mature dès [le début] des essais hivernaux."

Abiteboul d'expliquer que Renault a mené "un examen approfondi"  de son département moteur, mais a décidé que les changements procéduraux seraient suffisants pour améliorer la fiabilité sans avoir à effectuer une nouvelle restructuration.

Un boost de performance en qualifications ?

Red Bull s'est également plaint de l'absence du "bouton magique" (des modes moteurs capables de faire augmenter la puissance du bloc turbo hybride sur une courte période de temps) nécessaire pour se battre constamment avec Mercedes et Ferrari durant les qualifications, ce sur quoi Renault a affirmé travailler en vue de 2018.

Abiteboul a indiqué que la performance de Renault lors de la finale d'Abu Dhabi, où Nico Hülkenberg a rendu indolore une pénalité de cinq secondes durant sa lutte avec la Force India de Sergio Pérez, avait démontré que la marque française s'améliorait sur le plan de l'extraction de performance de son unité de puissance.

Il a aussi expliqué que les nouvelles limites pour 2018, qui vont restreindre le nombre de moteurs disponibles par pilote à trois pour 21 courses, allaient forcer les constructeurs à mettre l'accent sur la fiabilité, ce qui pourrait rendre les modes pour les qualifications moins déterminants.

"Le rythme d'Abu Dhabi a montré que nous sommes meilleurs quand nous essayons d'évaluer le meilleur compromis entre performance et fiabilité", poursuit Abiteboul. "Il y a plus à venir pour l'an prochain, même si nous savons également que les règles vont rendre plus difficile le fait d'avoir de véritables modes de qualifications."

"Il faudra trois moteurs par pilote la saison prochaine, donc c'est quelque chose à prendre en compte, parce que le mode qualificatif est la combinaison entre des astuces comme la combustion d'huile – qui va être plus réglementée  mais aussi le fait que vous endommagez le moteur."

"Je m'attends à ce que la plupart des constructeurs soient bien plus conservateurs dans la façon de faire fonctionner le moteur, mais nous cherchons aussi nos propres moyens d'extraire plus de performance sur un nombre limité de tours."

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