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Renault : Un déficit de rythme "évident" pour Palmer

Renault Sport F1 Team a pris sa décision et fera confiance à Carlos Sainz Jr pour épauler Nico Hülkenberg en 2018. C'est un coup dur pour Jolyon Palmer, sur qui l'écurie compte toutefois pour la fin de saison.

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17

Sam Bloxham / Motorsport Images

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1 lors de la conférence de presse
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17

Après une première campagne en Formule 1 lors de laquelle il n'avait marqué qu'un point, Jolyon Palmer n'a toutefois pas plus convaincu cette année. Pour cause : lorsque Carlos Sainz a été confirmé chez Renault il y a deux semaines, le Britannique n'avait toujours pas ouvert son compteur de points pour la saison 2017, quand son coéquipier Nico Hülkenberg en avait déjà inscrit 34.

Une superbe performance à Singapour, à laquelle le carambolage du départ a certes contribué, a vu Palmer y signer une précieuse sixième place, mais il n'empêche qu'il encaisse un cinglant 13-0 en qualifications depuis le début de la saison.

Le résultat obtenu à Marina Bay donne-t-il des regrets à Renault dans son choix de pilotes pour l'an prochain ? "Jolyon est avec nous, j'ai envie qu'il fasse des bonnes places, il n'y a pas de regrets", relativise Cyril Abiteboul, directeur général, pour Motorsport.com.

"Il y a des regrets sur toutes les places qui ne se sont pas faites jusque-là, soit parce qu'il n'était pas dans le tempo, pas dans le rythme, soit parce qu'on l'a aussi un peu handicapé par la fiabilité : Silverstone, Spa... Il y a quand même des courses où on ne l'a pas aidé."

"Ce qui est clair, c'est qu'il y a un déficit de rythme par rapport à Nico [Hülkenberg] qui est évident, indépendamment des problèmes de fiabilité. Mais j'aimerais bien que Singapour soit peut-être un 'wake-up call' [un déclic, ndlr] pour lui et qu'il se retrouve à nouveau dans les points en Malaisie. En tout cas, la voiture sera capable d'être dans les points en Malaisie."

Dix-sept points à rattraper

À six Grands Prix du terme de la saison, la lutte pour le top 5 du championnat constructeurs reste très ouverte, puisque 22 points seulement séparent Williams, cinquième, de Haas, huitième, avec Toro Rosso et Renault en embuscade.

Le Losange a bon espoir de tirer son épingle du jeu, ayant atteint un meilleur niveau de performance depuis l'arrivée d'un nouveau fond plat à Silverstone notamment, mais sait devoir compter sur un Palmer au meilleur de sa forme.

"À 17 points de Williams, c'est complètement jouable, mais comme ce sera toujours des petits points – ce sont les points de la septième à la dixième place, à la régulière – cela veut dire qu'il faut qu'on ait les deux pilotes qui soient dedans", conclut Cyril Abiteboul.

 

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