Renault échoue dans sa quête des points en Allemagne

Alors que Renault s'attendait à une bonne course et visait à demi-mot les points, il n'en a rien été, les deux R.S.16 restant bloquées au-delà de la 15e position au terme d'une course très longue.

Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16

Photo de: XPB Images

Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
La Grid Girl de Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR11; Sergio Perez, Sahara Force India F1 VJM09; and Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS16 au départ
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16 et Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16 en lutte
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team R.S.16

Après avoir manqué les points de peu en Hongrie, la faute à un tête-à-queue de Jolyon Palmer alors qu'il occupait la 10e place, le Losange était cette fois loin des points malgré un optimisme prudent avant la course.

Palmer, justement, a compromis sa course dès le départ, après un gros blocage de pneu au freinage du virage 2, lors duquel il a aussi percuté Felipe Massa, gâchant la course du Brésilien. "Tout s’annonçait bien et j’ai pris un bon départ", explique le Britannique. "Je pense que j’avais atteint la dixième place, donc le résultat final est décevant aujourd’hui."

"J’ai fait un gros blocage au deuxième virage, causant d’énormes plats sur mes pneus. Je pouvais à peine voir où j’allais en raison des vibrations et j’ai touché une Williams en essayant de contenir une McLaren. Cela a endommagé mon aileron avant, qui a été changé lors du deuxième arrêt. Après cela, je ne pouvais pas faire grand-chose." 

Du côté de Kevin Magnussen, parti 16e et arrivé 16e, c'est clairement la stratégie qui a péché. "Avant la course, nous avons opté pour une stratégie à deux arrêts puisque tout indiquait qu’il s’agissait de la bonne chose à faire, mais nous avons vu que la stratégie à trois arrêts de nos concurrents fonctionnait mieux."

"Ce n’était pas évident de suite et nous étions trop engagés sur notre plan. C’est une leçon importante. Nous étions trop lents en tendres sur notre dernier relais et notre dégradation en supertendres était plus importante que prévu, ce qui a compromis nos chances de finir mieux classé aujourd’hui."

Malgré ce résultat décevant, Frédéric Vasseur, le directeur de la structure d'Enstone souhaite appuyer sur ce qui s'est bien passé avant la trêve estivale. "Même si nous n’avons pas obtenu le résultat souhaité aujourd’hui, il y a beaucoup de positif à retirer ce week-end. Nous avons atteint Q2 avec Jolyon en qualifications et nous avons démontré que nous pouvions régulièrement nous battre avec Haas et Toro Rosso en course, ce qui n’était pas le cas auparavant."

"Nos deux pilotes ont tout donné en piste bien qu’ils n’aient pas été en mesure de finir fort. La stratégie à deux arrêts n’a finalement pas fonctionné pour Kevin en raison du timing et d’un rythme meilleur que prévu de nos concurrents en fin de course. Jolyon a réalisé un superbe envol, mais il n’a malheureusement pas pu délivrer le potentiel montré en qualifications après un plat sur ses pneus. Nous reprendrons le combat après la pause estivale."

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