Renault admet s'être trompé d'approche moteur à Mexico

Renault a reconnu avoir fait une erreur dans son approche du Grand Prix du Mexique, compromettant trop la fiabilité de son unité de puissance afin d'aller chercher de la performance.

Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12, abandonne sur panne moteur

Photo de: Sutton Motorsport Images

Les commissaires évacuent la monoplace de Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso STR12, abandonne sur panne moteur
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team RS17
La voiture de Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso, après son abandon
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13 et Lance Stroll, Williams FW40
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team RS17

Ce déséquilibre s'est payé cash, de nombreuses défaillances ayant émaillé le week-end aussi bien au sein de l'équipe d'usine qu'avec les clients que sont Red Bull et Toro Rosso.

Le Losange peut se consoler avec la victoire décrochée par Max Verstappen au volant de la RB13 équipée du bloc conçu à Viry-Châtillon, mais le bilan d'ensemble désastreux. Selon Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing, le motoriste français s'est mal préparé aux effets de l'altitude rencontrés sur le circuit de Mexico.

"Nous avons fait une erreur de jugement dans notre préparation, dans la manière dont nous avons essayé d'équilibrer la performance par rapport à la fiabilité", confie Cyril Abiteboul à Motorsport.com"Il est clair, quand on regarde le rythme de la voiture pendant le week-end, que beaucoup d'équipes sont venues ici en adoptant la bonne approche au moment de gérer les paramètres moteur et les paramètres châssis."

"Nous sommes extrêmement compétitifs. Le revers de la médaille, c'est que nous n'avons pas été capables d'être au bon niveau de fiabilité pour ce niveau de performance. En même temps, c'est un jugement qui a permis à une monoplace motorisée par Renault d'être sur la première marche du podium. Ce sont les conditions climatiques, mais nous le savions. Nous venons courir ici depuis deux ans. Nous savons à quoi nous attendre, il n'y a pas d'excuse. Nous devons peut-être avoir une attitude un peu plus humble et accepter le fait que le moteur doit être géré. Nous devons comprendre ce qui s'est mal passé pendant la préparation pour ce week-end."

Selon Cyril Abiteboul, plusieurs éléments permettent de confirmer la prise de risque de Renault par rapport à la concurrence. L'un d'eux peut se trouver dans l'analyse de la course de Lewis Hamilton qui, relégué en dernière position après l'accrochage du départ, a peiné à remonter jusque dans les points.

"Si l'on regarde Mercedes, nous avons vu que la manière dont Hamilton pouvait remonter en course était complètement différente des autres Grands Prix", fait remarquer le Français. "Il a eu du mal avec Fernando [Alonso], n'a pas pu doubler Magnussen ou Sainz. Ça en dit beaucoup quant à la manière dont Mercedes a abordé ce week-end, ce qui devrait être un exemple pour les années à venir."

Propos recueillis par Lawrence Barretto

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Sauber a joué les points grâce à une "grande percée"
Article suivant Ferrari prépare 2018 depuis des mois, pour une revanche ?

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France