Renault et Magnussen ont perdu un temps précieux

Lors de la première séance du jour, Kevin Magnussen a été contraint de rentrer à son stand avec l’arrière de sa monoplace endommagé, ainsi qu’un pneu arrière gauche détruit. Les images de l’incident n’ont pas été diffusées, laissant dans un premier temps le doute permis quant à l’origine du mal sur la Renault. 

Tandis que Pirelli a rapidement écarté la thèse d’une défaillance liée à ses pneus, Renault a découvert qu’il s’agissait d’un problème de suspension sur la R.S.16. Des mesures ont été prises pour y remédier, alors que la durée des réparations a privé Magnussen des EL2. 

"Ça va être réglé et nous serons de nouveau prêt demain", a confirmé le Danois, précisant que la crevaison était une conséquence directe de la défaillance de la suspension. Il a ajouté qu’aucun signe avant-coureur ne s’était présenté avant l’incident. "J’étais à 300 ou 310 km/h et j’ai senti la voiture partir", a-t-il raconté. "Ça a commencé à bouger donc… Il n’y a pas eu d’avertissement dans les virages. Mais c’était plutôt facile à contrôler. C’était en ligne droite, pas dans un virage, donc j’ai réagi et j’ai stoppé la voiture."

Au-delà de cette défaillance, désormais comprise et résolue par l’équipe, c’est le temps perdu qui frustre Magnussen, alors qu’il espère vivre enfin une course sans accroc dimanche. 

"On n’a pas toujours ce qu’on veut", a-t-il réagi avec philosophie. "J’ai fait les tours d’installation, et voilà. Un peu de tests aéro, qui étaient bons, mais davantage pour récolter des données que pour moi-même. Nous aurons du retard à rattraper demain."