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Renault F1 manque encore de personnel

Renault Sport F1 Team doit encore recruter davantage de personnel et développer ses infrastructures pour libérer son potentiel. C'est en tout cas ce qu'affirme Cyril Abiteboul, directeur général.

Robert Kubica, Renault Sport F1 Team RS17

Robert Kubica, Renault Sport F1 Team RS17

Sutton Motorsport Images

Les mécaniciens de la Renault Sport F1 Team RS17 avec la Renault Sport F1 Team RS17 et un Storm Trooper
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17, Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17
Alan Permane, ingénieur de course Renault Sport F1 Team, Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Les mécaniciens Renault Sport F1 Team
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1 Team, lors de la conférence de presse
Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team RS17, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team et Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Nick Chester, directeur technique Renault Sport F1 Team, et Alan Permane, ingénieur de course Renault Sport F1 Team

Renault a lancé une campagne de recrutement intensif après avoir racheté Lotus pour faire son retour en tant que constructeur à part entière en 2016, rebâtissant une équipe qui a manqué de budget sous la houlette de Genii Capital.

Le Losange a accueilli 80 nouveaux employés au fil de la saison 2016, mais d'après Cyril Abiteboul, Renault n'a toujours pas le personnel ou les infrastructures pour tenir le rythme dans certains départements.

"Nous avons beaucoup développé le domaine technique, notamment dans l'ingénierie, et ce dont nous avons besoin désormais est une croissance pas forcément similaire mais compatible avec le domaine de l'ingénierie – au bureau d'études, à la production, où nous sommes presque trop petits, ce qui retarde ce que le département aéro est capable de produire", explique Abiteboul pour Motorsport.com.

"Cela se produira également quand nous aurons fini d'agrandir le bâtiment, où nous aurons un plus grand bureau d'études, car nous sommes actuellement limités dans l'espace."

"Sans oublier les nouveaux projets – nous allons produire nos propres boîtes de vitesses et composites l'an prochain, ce qui est un grand projet, avec beaucoup d'espace et beaucoup de personnes dédiés uniquement à ce projet, donc la croissance devra se poursuivre."

Il faut remplir le tuyau

Renault n'a fait que peu de progrès en 2016, n'ayant pris le contrôle de l'écurie qu'en fin de saison précédente, et espérait avancer bien davantage cette saison. Neuvième du championnat des constructeurs avec huit points l'an dernier, la structure basée à Enstone pointe désormais au huitième rang avec déjà 26 unités au compteur, et espère atteindre la cinquième place du général d'ici fin 2017.

"Si vous essayez d'imaginer un tuyau, il y a le début du tuyau et cela prend un peu de temps pour qu'il se remplisse et pour en tirer des projets, des concepts, puis des pièces physiques", détaille Abiteboul avec cette comparaison.

"C'est exactement ce qui est en train de se passer. Nous remplissons le tuyau avec le budget, le matériel, les personnes, puis il y a des idées, des projets et des concepts, qui se transforment enfin en pièces. Cela prend forcément un peu de temps, mais ce qui est bien, c'est qu'une fois que c'est parti, en théorie, ça ne s'arrête pas."

Des limites à fixer

Mais bien que Renault continue à recruter des employés et à développer ses infrastructures, Abiteboul estime que la Formule 1 doit prendre des décisions pour empêcher les écuries de trop s'étendre.

"Il faudra se développer de façon contrôlée, parce que je n'ai franchement pas l'appétit pour devenir une équipe de 800 ou 900 personnes. Je ne pense pas que ce soit raisonnable."

"Je m'attends à ce que ce sport, à un moment ou à un autre, fasse quelque chose pour que cela n'ait que peu de sens pour nous de nous développer à un tel niveau. Ce n'est pas un problème de ressources financières, c'est aussi un problème de stratégie sur le long terme, car je pense que le point le plus raisonnable pour l'équipe est autour des 650 employés. Pour l'an prochain, on prévoit déjà presque d'en avoir plus de 650."

 

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