Renault connaît sa grande faiblesse mais l'a surmontée à Silverstone

Après un Grand Prix d'Autriche qui a constitué son premier zéro pointé de l'année, Renault voulait redresser la barre immédiatement à Silverstone, le week-end dernier.

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18

Mark Sutton / Motorsport Images

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, devant Esteban Ocon, Force India VJM11
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18

Le Losange y est parvenu grâce à la sixième place de Nico Hülkenberg, inscrivant au passage plus de points que les trois équipes derrière lui et confortant sa quatrième place au championnat constructeurs.

Aucune R.S.18 n'avait pourtant atteint la Q3 samedi dernier, Hülkenberg s'élançant depuis la 11e place sur la grille de départ. Un scénario qui a toutefois permis à l'Allemand de choisir son train de pneus pour son premier relais, avant que l'écurie française n'exécute une stratégie qu'elle a été la seule à tenter : chausser les pneus durs pour la deuxième partie de course.

Cette option a payé, évitant notamment à Hülkenberg de passer par les stands durant l'intervention de la voiture de sécurité, ce qu'ont logiquement fait de nombreux autres pilotes. Mais le recours aux gommes dures, boudées par la majorité du plateau tout au long du week-end, a en fait été dicté chez Renault par les gros problèmes de dégradation pneumatique rencontrés à Spielberg quelques jours plus tôt.

"C'est une stratégie qui s'est imposée à nous en raison des caractéristiques actuelles de la voiture", explique à Motorsport.com le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul. "Nous sommes encore sous le choc de l'Autriche, où notre stratégie a été détruite par le cloquage dont a été victime Carlos [Sainz], qui sinon faisait une belle course."

"C'est donc à partir de cette situation, et en tirant les leçons, que nous avons opté pour les gommes mediums et dures. Nous étions les seuls à utiliser le composé dur, que nous avions testé vendredi après-midi, et nous avions pu voir que le rythme était correct avec par rapport aux autres équipes, donc nous avons pris cette décision."

Du mieux à Hockenheim et Budapest ?

Les problèmes de pneus que provoque la Renault sont au cœur des préoccupations et du travail de l'écurie, qui a toutefois conscience qu'il va lui falloir du temps pour trouver une solution pérenne dans ce domaine.

"Nous savons que notre voiture dégrade bien plus les pneus que celle des autres équipes, c'est un fait", admet Cyril Abiteboul. "Nos concurrents le savent également, donc il n'y a rien à cacher. Nous devons mettre l'accent sur le travail autour de l'appui aérodynamique, et sur l'ensemble de la tenue de route de la voiture, particulièrement sur un circuit comme celui-ci, qui est très bosselé, avec beaucoup de virages à haute vitesse, ce qui fait que la voiture sautille et que les pneus emmagasinent énormément d'énergie et se dégradent. Nous connaissons le problème, nous avons évidemment des solutions, mais ça va nous prendre un peu de temps."

Sportivement, le résultat de Silverstone est donc une bonne surprise pour l'écurie d'Enstone, qui a fait mieux que limiter la casse en ne perdant pas de terrain sur ses concurrents directs au championnat.

"Compte tenu des caractéristiques de la voiture, du déficit de puissance, et de quelques autres facteurs, c'est un circuit où nous savions que nous serions en retrait", insiste Cyril Abiteboul. "Mais je crois que nous avons réussi à renverser la situation, et c'est formidable."

"Nous avons hâte d'être aux deux prochains Grands Prix, qui devraient nous être plus favorables par rapport aux caractéristiques des monoplaces et des circuits. J'espère que nous pourrons à nouveau faire mieux que nos concurrents directs. Mais l'on peut voir sur le dimanche, rien ne peut être pris pour acquis."

Propos recueillis par Adam Cooper

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