Renault "impressionné" par le gain en puissance de Ferrari
Le directeur de Renault Sport F1, Cyril Abiteboul, admet avoir été "impressionné" par les gains de puissance effectués par les rivaux du constructeur français dans les dernières semaines, et en particulier par Ferrari.
Kimi Raikkonen, Ferrari SF71H dépasse Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Manuel Goria / Motorsport Images
Bien que Renault ait amené ce qu'il pensait être une évolution significative lors du Grand Prix du Canada, il semble que ça n'ait pas aidé à réduire l'écart.
En Grande-Bretagne, le motoriste français était clairement en retrait, notamment avec les Red Bull qui n'ont pas réussi à garder le rythme de leurs concurrents. Quant aux monoplaces de l'équipe d'usine, elles n'ont pas atteint le top 10 en qualifications.
"Je suis simplement impressionné par nos rivaux", admet Abiteboul à Motorsport.com.
"Je suis impressionné par ce que l'on fait, mais je suis aussi impressionné par ce qu'ils font, car c'est un fait que l'écart ne se réduit pas. Ce que nous faisons, c'est nous permettre de garder un écart similaire."
"Je pense que Ferrari en particulier a fait un pas important durant les dernières courses, avec son équipe d'usine, mais aussi avec ses clients. C'est très visible, et nous devons prendre cela en compte dans ce que nous faisons, et le classer dans nos priorités. Nous devons continuer à fournir la puissance que nous sommes censés fournir."
Abiteboul estime que l'écart face à la concurrence a été exacerbé à Silverstone par le temps supérieur passé en pleine charge, ce qui est une conséquence de l'augmentation de l'appui aérodynamique et des pneus disposant d'un meilleur grip que les années précédentes.
La physionomie des circuits provoque des surprises
Max Verstappen a estimé qu'il manquait "70 à 80 chevaux" à sa Red Bull, et que cela devenait "une lutte" sur un circuit qui a plus de virages se passant à fond.
"C'est incroyable comme les pistes changent", reconnaît Abiteboul. "Particulièrement cette année avec l'effet supplémentaire des derniers développements aérodynamiques, et des pneus avec plus d'adhérence, mais aussi parce que de nombreuses pistes ont été resurfacées.
Nous ne savons pas toujours quoi attendre de ces resurfaçages, et c'était vraiment une surprise de voir la quantité de grip offerte par ce nouveau Silverstone, et le pourcentage de la piste que l'on passe désormais à fond.
Cela en fait l'un des circuits les plus sensibles à la puissance que nous ayons vu jusqu'ici. Il y a quelques années, dans tous les esprits, c'est le circuit de Montréal qui était l'un des plus sensibles à la puissance. C'est une blague maintenant, face à l'Autriche ou à Silverstone.
Je pense que certains des commentaires faits par les pilotes doivent être remis dans le contexte de l'évolution du circuit. Vous n'attendez pas forcément cela à Silverstone, mais en réalité, c'est le nouveau Silverstone."
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