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Renault répond à Haas et dément avoir rompu un accord informel

Renault dément les accusations de Günther Steiner et assure n'avoir rompu aucun "gentlemen's agreement" en posant réclamation contre Haas à l'issue du Grand Prix d'Italie.

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, devant Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Marcin Budkowski, Renault Sport F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Cyril Abiteboul, directeur, Renault Sport F1 Team, en conférence de presse
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18, leads Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W09 EQ Power+
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18

Après avoir terminé sixième à Monza, Romain Grosjean a été disqualifié suite aux vérifications techniques, les commissaires ayant jugé le fond plat de la Haas VF-18 non conforme. L'écurie américaine a fait appel de cette décision, et une audience aura lieu à Paris, au siège de la FIA, le 1er novembre prochain.

Suite à cet épisode, Günther Steiner a fait remarquer que plusieurs années s'étaient écoulées depuis la dernière fois où une équipe avait posé réclamation contre une autre en Formule 1, laissant entendre qu'un accord informel entre les écuries avait été rompu.

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C'est le directeur exécutif de Renault, Marci Budkowski, qui a répondu au team principal de Haas en précisant que ce cas de figure était différent puisque la FIA avait publié une Directive Technique plusieurs semaines avant Monza et que Haas n'était pas parvenu à se mettre en conformité avec la réglementation.

"Nous regardons régulièrement toutes les autres voitures", explique Budkowski à Motorsport.com. "Je pense que d'autres équipes et nous avons remarqué ça il y a quelques courses, puisque je crois que c'est un fond plat qui a été introduit au Canada. Il est vrai qu'il n'y a pas eu de réclamation pendant longtemps. Il n'est pas question de gentlemen's agreement ou non, la FIA avait donné un certain nombre de Grands Prix pour rendre ce fond plat légal."

"Nous n'avons pas de problème avec le temps qu'ils ont accordé. Mais ce temps n'a pas été respecté. Je ne pense pas qu'ils aient vraiment été pris par surprise. Je pense que Günther fait référence au fait que, si nous remarquons quelque chose d'illégal sur une voiture, nous ne devrions pas protester immédiatement mais en parler avant à la FIA ou à l'équipe. La Directive Technique était publique, n'est-ce pas ? Je crois que, comme tout le monde, nous nous attendions à ce qu'ils se présentent à Monza avec un fond plat conforme à la réglementation technique. Nous avons été surpris qu'ils ne le fassent pas."

Marcin Budkowski refuse en revanche de préciser si Renault aurait déposé réclamation si Grosjean n'avait pas terminé dans les points ni devant Nico Hülkenberg. Le Losange aimerait en revanche être entendu lors de l'audience à Paris qui fera suite à l'appel interjeté par Haas.

"Nous nous sommes réunis après la course et nous avons dû décider si nous étions satisfaits de laisser une voiture qui était illégale de façon flagrante, ne respectant pas la Directive Technique", précise-t-il. "Nous avons estimé que ça ne nous satisfaisait pas de courir face à une monoplace ne respectant pas la réglementation technique, c'est aussi simple que ça."

"Haas a fait appel de la décision des commissaires. Nous avons demandé à être entendus en tant que partie intéressée. Nous ne savons pas si nous y serons autorisés, mais nous sommes une partie intéressée pour des raisons évidentes, nous avons posé réclamation. Pour le reste, c'est vraiment entre la Cour d'appel internationale et Haas que ça se passe."

Abiteboul cinglant avec Steiner

La position de Renault dans ce dossier est extrêmement claire, et son directeur général Cyril Abiteboul l'a également détaillée vendredi dans le paddock de Singapour.

"C'est assez simple", estime-t-il au micro de Canal+. "Cette réclamation suit six ou sept courses pendant lesquelles on a eu des échanges avec la FIA, pour avoir certaines clarifications sur ce qu'on avait observé sur une voiture concurrente. À l'issue de ces échanges, une clarification a été envoyée à toutes les équipes, qui donnait un certain nombre de Grands Prix pour que toutes les équipes se mettent en conformité." 

"Après l'expiration de ce délai, il n'y avait toujours pas de mise en conformité apparente, donc on a quand même eu besoin de clarifier la situation, car dans ce qu'on voyait il y avait un peu de performance. On avait simplement besoin de savoir si on pouvait le faire aussi ou si c'était interdit."

Invité à répondre à Günther Steiner sur la question du gentlemen's agreement, le Français s'est montré cinglant : "Je lui dis bienvenue en Formule 1 parce que je n'ai absolument aucune connaissance de cet accord."

Avec Adam Cooper  

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