Renault - La nationalité n'est pas un critère de choix de pilote
L'identité de celui qui épaulera Nico Hülkenberg en 2017 n'est pas encore connue. Plusieurs pistes existent, mais la décision ne se fera pas sur la nécessité ou non de recruter un pilote français.
Kevin Magnussen, Renault Sport F1 Team RS16
XPB Images
Formule 1 2017
La saison 2017 de Formule 1 promet un changement radical du sport, avec de nouvelles voitures, beaucoup plus rapides, des pneus plus larges et de nouveaux jeunes pilotes prometteurs. Suivez l'intégralité de la saison grâce à nos spécialistes, nos photos, nos vidéos et nos animations, de Giorgio Piola !
De retour avec un programme d’usine cette saison, Renault paie les pots cassés du rachat de Lotus et de sa structure vieillissante. Tout en procédant à un difficile et long travail de réorganisation, la firme au losange a également dû composer avec une monoplace dont elle n’a pas maîtrisé la conception, et avec laquelle marquer quelques points est déjà un petit miracle.
Dans son plan à moyen et long terme, le recrutement des pilotes est un volet crucial et un sujet qui n’est pas encore entièrement bouclé. Le constructeur français a toutefois annoncé il y a quelques semaines le recrutement de Nico Hülkenberg, véritablement attendu comme un leader autour duquel continuer à construire l’écurie.
"Nous avons toujours dit que ce serait un plan sur le long terme, mais évidemment, il y a certaines étapes qui sont visibles", souligne d’ailleurs Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing. "C’est la première étape du projet. Il y aura plus de développement, il y aura davantage d’annonces, de décisions."
"Nous avons un investissement conséquent à Enstone. Il y a aussi de bonnes évolutions qui arrivent du côté moteur. Tout arrive ensemble. La structure s’assemble. Donc nous sommes plutôt satisfaits de la manière dont les choses progressent."
À la recherche d'un pilote avec "l'esprit Enstone"
Cette année, Renault aligne Jolyon Palmer et Kevin Magnussen. Tous les deux semblent sur la sellette, même si tout espoir ne semble pas encore perdu pour le Danois. Mais des noms circulent aussi pour venir occuper le deuxième baquet aux côtés de Hülkenberg. Parmi eux, celui récurrent d’un pilote français, en la personne d’Esteban Ocon, qui fait actuellement ses classes chez Manor.
Néanmoins, Renault ne fera pas de sentiments sur ce point, et avoir un pilote tricolore dans une écurie française n’a rien d’impératif ni de décisif. Comprenez qu’il ne s’agira pas d’un critère de recrutement.
"Franchement, la nationalité…", rétorque Abiteboul lorsqu’il est questionné sur l’importance ou non de ce facteur pour le choix du second pilote. "Nous ne voulons pas commencer à avoir des tactiques concernant la nationalité. Nous voulons qu’il soit rapide, nous voulons qu’il apporte sa contribution à l’équipe, comme Nico le fera avec son expérience."
"Nous savions que nous avions un état d’esprit fort et qui peut contribuer à rassembler l’équipe, donc pour le deuxième pilote, il faudra que ce soit exactement pareil. Nous avons un petit peu de temps pour prendre la décision. Nous avons quelques options. Les gens sont intéressés et attirés par notre projet, et c’est satisfaisant."
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