Renault - Le soutien d'Ilmor sera visible en piste dès 2016
Renault F1 sort d’une année 2015 plus compliquée que jamais, qui a débuté par de gros problèmes de fiabilité et de performance sur son unité de puissance et une dégénération météorique des relations entretenues avec Red Bull.
Red Bull Racing, Renault Sport F1 29
XPB Images
Plusieurs mois plus tard, le constructeur français a finalement pris la décision de renforcer son engagement en Formule 1 en rachetant Lotus pour en faire son équipe d’usine, tout en conservant finalement la motorisation de Red Bull, via un accord qui permettra à l’écurie autrichienne de rebadger ses V6 du nom de son sponsor TAG Heuer.
Lorsque Christian Horner a évoqué la poursuite du partenariat avec Renault, le Team Principal de Red Bull Racing a immédiatement salué la collaboration technique qui va continuer et se renforcer entre Renault et Ilmor, ce que l’équipe de Milton Keynes appelait de ses vœux depuis longtemps.
"Ils [Ilmor Engineering] ont posé des idées nouvelles sur la table, comme une chambre de combustion différente", confirme justement Rémi Taffin, directeur des opérations de Renault Sport F1. "Nous allons poursuivre cette collaboration en 2016, tout en continuant à développer beaucoup de choses en interne. Avec des partenaires du niveau d’Ilmor, nous pouvons agir sur un spectre plus large et profiter de leur riche expérience. Nous n’avons pas vu tout le bénéfice de ce travail en 2015, pour plusieurs raisons. Maintenant que les choses sont sous contrôle, nous suivons le cap fixé. Cela se verra en 2016 et au-delà."
En août dernier, Renault avait écarté une première solution technique soumise par Ilmor, précisant que cela représentait néanmoins une piste sérieuse à plus long terme.
Imposer la sérénité
Pour Renault, maintenant que le plan de marche est plus clairement établi, il s’agit de travailler pour 2016 avec un maximum de sérénité et avec l’objectif de débuter la saison prochaine sur de bonnes bases. Cela passe par la validation déjà effectuée de la spécification utilisée pour le Grand Prix d’ouverture en Australie, et par le développement de l’évolution qui avait été introduite à Austin sans se montrer forcément convaincante.
"À partir du cap de la mi-saison, nous étions déjà plongés dans le développement du Power Unit 2016 et nous avons eu la possibilité de proposer la fameuse Spec D lors des dernières courses", précise Taffin. "Il ne s’agissait que d’un tout petit avant-goût de 2016, mais c’était important de l’utiliser pour obtenir des informations et vérifier si nous étions sur la bonne voie. Nous étions impatients de voir si nos dernières trouvailles étaient pertinentes. Il s’agissait d’un pas en arrière dans certains domaines et le gain n’était pas significatif. Mais c’était indispensable pour continuer à avancer."
"Nous allons essayer de prendre les choses dans l’ordre pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. En décembre, la définition “Melbourne” du Power Unit 2016 tournera au banc d’essai. Après le programme d’endurance et la calibration, nous pourrons attaquer les essais de fin janvier avec sérénité."
"La spécification pour la première course a été figée et elle semble fiable après plusieurs milliers de kilomètres au banc. Naturellement, il reste encore des détails à régler. Mais il s’agit de réglages fins et nous sommes vraiment dans une meilleure situation que l’an passé à la même époque."
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