Renault a "des objectifs modestes" et vise la quatrième place

C'est dans le cadre du lancement de la saison 2020 organisé à Paris ce mercredi que Cyril Abiteboul a fixé pour Renault des objectifs "qui doivent être atteints et réalistes".

L'ambiance

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Renault

Sur le plan sportif, la volonté affichée par Renault est mesurée après avoir vécu une année 2019 plus difficile que prévu. L'heure est donc au réalisme, un mot qui a pris une importance grandissante dans le discours du management. Sous conditions, le Losange veut récupérer la quatrième place du championnat constructeurs qu'il a laissé échapper l'an passé.

"Pour la saison qui commence, nous devons respecter les trois priorités arrêtées à l’intersaison : être fiables dès le coup d’envoi, assurer un niveau élevé de développement très tôt dans la saison, et avoir un bon taux de conversion en piste", prévient Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport. "Nous devons aussi reprendre confiance et renforcer l’esprit d’équipe pour tirer le meilleur de tous, et maximiser nos chances sur chaque week-end de course lors d’une saison qui sera historiquement longue et éprouvante."

"L’objectif, c’est cette position de quatrième au championnat constructeurs, qui est réaliste et possible si l’on tient nos objectifs de fiabilité en début de saison, ce qui nous a manqué l’année dernière, de développement agressif dans le courant de la saison, et d’exécution et de réalisme en piste. Rien n’est irréaliste dans tout cela mais pour y arriver, il faut être capable aussi de se projeter dans le moyen et le long terme. Cette année 2020 doit également nous permettre d’être en phase avec nos objectifs ultérieurs plus ambitieux."

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Chez Renault comme partout ailleurs sur la grille, on sait à quel point le compromis est délicat à trouver avant une telle saison. Cyril Abiteboul définit ainsi 2020 comme "une année pivot qui marque la fin d’un cycle et la préparation d’un nouveau". Elle doit en effet "permettre d’aborder dans les meilleures conditions possibles la révolution réglementaire de 2021". Car si l'objectif sportif est clair, il n'est pas le seul à tenir.

"L'année 2020 représente un certain nombre d’enjeux stratégiques avant tout, avec la finalisation des accords commerciaux en lesquels on croit", rappelle-t-il encore. "C’est un enjeu également technique avec le début de la construction de la voiture 2021, qui sera l’opportunité pour la première fois de démarrer complètement d’une feuille blanche, avec tous les bénéfices en matière d'intégration et de fonctionnement entre Viry et Enstone. Et c’est évidemment un enjeu sportif qu’il ne faut surtout pas oublier ou négliger. Pour l’enjeu sportif, on doit tenir compte de ce qui s’est passé en 2019, donc il faut des objectifs modestes, modérés, mais qui doivent être atteints et réalistes."

Propos recueillis par Léna Buffa  

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