Renault "prend acte" de sa disqualification mais pourrait faire appel
Renault va réfléchir dans les prochaines heures à la possibilité de faire appel de sa double disqualification du Grand Prix du Japon.
Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images
Le système de freinage illégal de Renault
Le système de répartition de freinage utilisé par Renault a provoqué la disqualification de Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg au Grand Prix du Japon 2019.
Évoquant la "subjectivité" de la décision rendue mercredi par les commissaires, et s'appuyant sur le fait que ceux-ci ont estimé que le système de freinage de la R.S.19 était conforme au Règlement Technique de la Formule 1, Renault F1 envisage de faire appel de sa double disqualification du Grand Prix du Japon. L'écurie française a jusqu'à ce jeudi 10 heures (heure de Mexico, 17h en France) pour décider définitivement de la suite à donner à cette affaire.
Mercredi soir, les commissaires ont annoncé la disqualification de Daniel Ricciardo (6e) et Nico Hülkenberg (10e), après avoir étudié les éléments en leur possession et faisant suite à une réclamation portée par l'écurie Racing Point. Ils ont précisé que le système de répartition de freinage de Renault était "innovant" et qu'il n'enfreignait pas la réglementation technique, mais qu'il allait en revanche à l'encontre du Règlement Sportif puisqu'il pouvait être considéré comme une aide au pilotage.
"Renault F1 Team prend acte de la décision des commissaires du Grand Prix du Japon concernant la réclamation de Racing Point F1 Team au sujet de la légalité du système de freinage de Renault pendant le Grand Prix du Japon", a réagi l'écurie tricolore dans un communiqué. "Bien que la FIA ait convenu avec Renault que le système était entièrement légal sous l'égide du Règlement Technique FIA, les commissaires ont estimé que celui-ci enfreignait le Règlement Sportif FIA relatif aux aides au pilotage. Les deux monoplaces Renault ont été disqualifiées du Grand Prix du Japon et l'équipe perd les neuf points inscrits."
"Cependant, compte tenu de la subjectivité quant au fait de qualifier un système d'aide au pilotage, et de la variabilité des sanctions associées lors de cas récents, Renault F1 Team décidera de la ligne de conduite à tenir dans les délais impartis par la FIA."
L'échelle des sanctions à laquelle Renault fait allusion renvoie directement au cas d'Alfa Romeo lors du Grand Prix d'Allemagne, où Kimi Räikkönen et Antonio Giovinazzi avaient écopé d'une pénalité de 30 secondes suite à l'utilisation d'un système de départ considéré comme étant une aide au pilotage par les commissaires.
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