Renault R.S.16 - Une base stable, évolution des Lotus E22 et E23
Si Renault a pris le contrôle définitif de Lotus pour relancer son équipe d’usine dès 2016, tout n’a pas changé à Enstone. Nick Chester a de nouveau mené le travail de conception de la nouvelle monoplace, baptisée R.S.16 et partiellement présentée ce mercredi à Paris.
Photo de: XPB Images
Nommé directeur technique châssis pour travailler aux côtés de Rémi Taffin, directeur technique moteur, et sous la responsabilité globale de Bob Bell, directeur technique F1, Chester a révélé que la nouvelle Renault sera avant tout une évolution des deux précédentes monoplaces conçues à Enstone. La priorité pour le constructeur français est de pouvoir disposer d’une monoplace fiable, sur laquelle les développements pourront ensuite être introduits de manière plus ou moins agressive afin de préparer 2017.
"Elle est construite sur la base des leçons apprises avec nos deux précédentes voitures, et elle peut être vue comme une évolution de la E22 et de la E23", confirme le Britannique. "Pour la deuxième année consécutive, nous avons changé d’unité de puissance et certains éléments de la période de gestation de la R.S.16 ont été très courts, mais nous pensons tout de même avoir une solide base de travail."
"Nous voulons une base stable pour nous permettre d’introduire des développements tout au long de l’année. La première version ne devrait pas comporter de surprises, mais nous travaillerons sur un certain nombre d’aspects pour améliorer la voiture tout au long de la saison, afin de préparer le travail pour 2017 et au-delà."
Pour découvrir la R.S.16 dans sa version définitive, il faudra en effet attendre les essais hivernaux qui débuteront à Barcelone à la fin du mois. Chester a confirmé que le modèle dévoilé au public ce mercredi était une version hybride, permettant de présenter également la livrée qui sera utilisée en Espagne. "Elle [la voiture] semblera similaire, mais celle-ci est une voiture pour la livrée. C’est similaire, mais pas tout à fait pareil", a-t-il précisé avant d'indiquer qu'environ 3000 nouvelles pièces étaient encore attendues au cours des deux prochaines semaines.
Le casse-tête de l’intégration moteur
Le principal défi pour Renault a été de s’adapter rapidement à un nouveau changement d’unité de puissance. Initialement, les plans de la nouvelle monoplace étaient conçus pour intégrer un bloc Mercedes-Benz, jusqu’à l’annonce tardive du rachat de Lotus par Renault.
"Il y a eu un changement très tardif dans le programme de développement pour la voiture 2016, ce qui a entraîné un agenda serré pour le châssis", souligne Chester. "C’était un programme très compact, mais nous avons vu avec l’homologation du châssis que nous pouvions réagir rapidement et faire de l’excellent travail. La réponse à travers le travail collectif à Enstone a été formidable."
"Nous nous concentrons sur le développement pour nous aider à progresser pour 2017. Nous voulons améliorer la fiabilité, développer l’intégration entre le châssis et l’unité de puissance, tout cela avec l’objectif d’avoir une voiture bien plus homogène [entre le châssis et le moteur] à l’avenir."
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