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Renault dément vouloir recruter Adrian Newey

Renault Sport F1 assure ne pas essayer d'attirer Adrian Newey, malgré les spéculations de ces dernières semaines.

Adrian Newey, directeur technique, Red Bull Racing

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Adrian Newey
Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18
Cyril Abiteboul, directeur général, Renault Sport F1 Team, et le reste de l'équipe sur le muret des stands
Adrian Newey, directeur technique, Red Bull Racing, Helmut Markko, Consultant, Red Bull Racing, Masashi Yamamoto, directeur général, Honda Motorsport, Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing, et Toyoharu Tanabe, directeur technique F1, Honda, fêtent leur contrat de fourniture moteur 2019
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Adrian Newey, directeur technique Red Bull Racing, et Christian Horner, Team Principal, Red Bull Racing, sur le muret des stands
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Alan Permane, ingénieur de course Renault Sport F1 Team et Cyril Abiteboul, directeur général Renault Sport F1
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18, au stand
Carlos Sainz Jr., Renault Sport F1 Team R.S. 18
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-18, Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team R.S. 18

Le contrat de Newey chez Red Bull s'achève l'année prochaine et des rumeurs, apparues à l'époque du Grand Prix de Monaco, semblent indiquer que les responsables de Renault envisagent d'attirer le Britannique dans leurs filets.

Cependant, le directeur général de Renault, Cyril Abiteboul, insiste sur le fait que son équipe est plus que satisfaite de l'équipe technique actuelle et estime que Newey va prolonger son engagement auprès de la structure autrichienne.

Interrogé par Motorsport.com sur l'intérêt de Renault pour Newey dans un entretien exclusif, Abiteboul a répondu clairement : "Non. Beaucoup de respect pour Adrian sur ce qu’il a fait, sur ce qu’il continue de faire. Moi, je n’ai pas l’impression qu’il soit en fin de contrat, j’ai plutôt l'impression qu’il est extrêmement engagé avec Red Bull et Aston Martin sur un certain nombre de projets, d’une part."

"D’autre part, on a une structure en laquelle j’ai pleine confiance, qui est robuste, qui est établie. Bob [Bell], Marcin Budkowski qui nous a rejoints et qui prend le management global d’Enstone, Nick Chester, Rob White sur les opérations à Enstone. Voilà, je crois qu’on a une structure qui est largement suffisante pour faire le job. Maintenant, il faut qu’on exécute."

La construction de l'équipe

Depuis son retour officiel en tant que constructeur, Renault est passé de 475 à environ 650 employés en deux ans et demi. Une profonde évolution du personnel qui s'accompagne forcément d'un travail de structuration afin de pouvoir atteindre les objectifs fixés, avec notamment comme principal chantier celui de combler l'écart avec les écuries de pointe.

"Ça en est quelque part entre 620 et 700 [employés]. 700, c’est l’objectif d’atterrissage à la fin de l’année. On est à peu près à 650 en ce moment, donc ça fera +50% d’effectifs sur Enstone en moins de trois ans. C’est énorme, c’est beaucoup [de travail] d’organiser ces recrutements, parce que ce ne sont pas juste des moyens financiers. C’est également s’en occuper, identifier où est-ce qu’il y a des trous, poster des annonces, recruter des gens, les sélectionner, les intégrer, faire en sorte que le collectif continue de bien fonctionner. C’est un travail énorme."

"Souvent, j’explique que ça fait partie de ce qu’on a à faire en ce moment, en plus de faire tout ce qu’on doit faire sur la piste, parce que ce n’est pas juste une formule, c’est une réalité. Il y a une bonne partie de notre temps qui passe, en ce moment, à la construction de l’équipe. C’était en particulier l’objectif de Bob Bell, qui était un petit peu détaché du quotidien, de la conception du châssis, qui est vraiment la responsabilité de Nick Chester."

"En tout cas, on va arriver fin 2018 au terme de ce plan initial à trois ans – de 2016 à 2018. On sera en ligne avec notre objectif de construction, on sera en ligne avec notre objectif sportif. Maintenant, là où je suis extrêmement conscient, c’est qu’on est quand même à une seconde des top teams. La question qui doit se poser, c’est quel est le plan pour les trois années qui suivent, de 2019 à 2021, pour qu’en 2021, on soit à l’heure pour notre rendez-vous de se battre pour le championnat."

Propos recueillis par Benjamin Vinel

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