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Le système de freinage interdit de Renault datait d'avant 2019

Tout en reconnaissant qu'il s'agissait effectivement d'une aide au pilotage, Renault F1 s'est dit "absolument convaincu" de sa légitimité car il a été introduit avant la saison 2019.

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team R.S. 19

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team R.S. 19

Simon Galloway / Motorsport Images

Renault a été disqualifié du Grand Prix du Japon suite à une enquête détaillée de la FIA, qui a conclu au fait que l'écurie utilisait un système de gestion de la répartition du freinage sur un tour conforme au Règlement Technique mais ne respectant pas le Règlement Sportif. En effet, il a été déterminé que ce dispositif contrevenait à l'interdiction des aides au pilotage. 

Une décision difficile à encaisser pour le constructeur français, qui perd neuf points dans l'affaire mais qui a tout de même indiqué ne pas faire appel. Cyril Abiteboul, son directeur général, a par ailleurs expliqué que l'écurie n'avait pas cherché l'approbation des autorités sportives car "il s'agit d'une technologie utilisée depuis un moment". Avant d'ajouter : "Une autre partie [Racing Point] a décidé de demander une opinion."

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"Le processus normal aurait été de demander à la FIA de publier une directive technique, ou d'engager une discussion avec nous directement, pas dans le contexte d'une course, pas par le truchement des commissaires. Dans ce cas, nous aurions eu l'opportunité de changer. Avant l'épreuve de Suzuka, il n'y a jamais eu une telle discussion ou de spéculation concernant la légalité de notre système. [Nous rapprocher de la FIA], ce n'est pas quelque chose que nous avons fait parce que nous étions absolument convaincus, comme nous l'avons démontré plus en détails, que nous étions en règle. Et nous étions dans la légalité d'un point de vue technique."

Pour autant, Abiteboul a accepté qu'il s'agissait d'une aide au pilotage, ajoutant cependant qu'"un certain nombre de choses sont une aide au pilotage" en mettant par exemple en avant le système automatique de déploiement de l'énergie récupérée. "À un certain point, il faut accepter qu'il y ait un élément de subjectivité [dans la réglementation]. Ça a été utilisé depuis tant d'années que nous n'avions jamais pensé que cela pourrait être remis en question jusqu'à ce qui s'est passé."

Quand il lui est demandé d'être plus précis concernant la plage d'utilisation de ce système, il botte en touche : "Je ne veux pas entrer dans les détails mais ça ne date pas de cette saison. Ça date d'avant." Il estime en tout cas que Renault doit renforcer ses processus d'établissement de la légalité de ses solutions : "N'oublions pas qu'il s'agit de la seconde fois que avons une telle situation cette saison, c'est deux fois de trop."

Auparavant, Renault a connu un revers sur le plan technique lors des qualifications du Grand Prix de Singapour, où la monoplace de Daniel Ricciardo avait dépassé la puissance maximale autorisée pour son MGU-K. L'Australien avait été disqualifié et contraint de prendre le départ depuis la dernière place de la grille.

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