Renault veut poursuivre sur la dynamique de Melbourne

Avec les 11e et 13e rangs du Grand Prix d'Australie, première course en discipline reine pour une écurie Renault d'usine depuis 2011, les voitures jaune Sirius ont manqué les points de peu.

Mais l'essentiel n'était pas là. Pour la structure française, l'important était surtout de voir le drapeau à damier sans encombre. Marquer des points est, pour l'instant, un bonus, surtout dans des circonstances de course particulières comme à Melbourne.

"C’était un début de saison très positif", explique Frédéric Vasseur sur le site officiel de l'écurie. "Nous voulions rallier l’arrivée et nous y sommes parvenus avec les deux voitures. Le résultat brut n’est peut-être pas très flatteur, mais il est dû aux nombreux incidents qui n’ont pas joué en notre faveur. En fin de course, notre rythme était bon, similaire à celui des Force India et proche de celui des Williams."

Une base solide

Lors des essais privés de Barcelone, déjà, l'écurie affirmait que la base de travail était bonne sur la R.S.16. Melbourne a confirmé ces impressions même si le tour lancé sera un point à travailler. "C’est encourageant pour l’équipe et une base solide sur laquelle construire. Nous devons extraire le maximum en qualifications pour profiter de ce bon rythme, mais je suis persuadé que cela va venir."

"Nous n’avons pas eu de problème majeur et elle semble agréable à piloter. Le premier but était de voir l’arrivée. Cela a été fait avec nos deux R.S.16. Il faut toujours avoir l’objectif en tête lors du départ, et si quelqu’un m’avait dit à Barcelone que nous nous battrions avec une Force India et une Williams, j’aurais ri ! C’est une belle surprise."

Poursuivre la dynamique

Le duo de pilotes est, paradoxalement, l'un des moins expérimentés de la discipline reine puisque ni Jolyon Palmer, ni Kevin Magnussen n'ont disputé de course en 2015. Seul le Danois comptait 19 GP à son actif, tous en 2014 avec McLaren. Mais Vasseur se montre content du line-up après l'Australie.

"Nous pouvons être satisfaits de nos deux pilotes. Jolyon a effectué de très bons débuts. Kevin a joué de malchance [victime d'une crevaison au départ, ndlr], mais il a pu remonter pour réaliser une splendide fin de course. L’absence de points est un peu décevante, mais nous ne nous attendions sincèrement pas en marquer à Melbourne, compte tenu du lancement tardif de notre projet."

Enfin, quand il lui est demandé dans quel domaine Renault va travailler à Bahreïn, cadre de la deuxième épreuve du calendrier 2016, il répond : "Nous ne devons pas nous concentrer sur une chose, mais sur chaque aspect de notre package : moteur, châssis et pilotes. Nous devons le faire en équipe pour aller de l’avant. Néanmoins, nos débuts en Australie ont été très encourageants et il faut désormais poursuivre sur cette dynamique."