Renault veut recruter 160 personnes d'ici la fin 2017
Renault de retour en Formule 1, c’est maintenant la route vers les sommets que la firme française va devoir emprunter avec pour ambition de faire aussi bien que les autres constructeurs.
Photo de: XPB Images
Et pour ce faire, la marque au losange va procéder à un recrutement important pour essayer de disposer d’une force de travail suffisante.
Cyril Abiteboul, manager de Renault Sport Racing, explique que le recrutement n’a pas encore vraiment pu porter ses fruits depuis l’annonce du retour de Renault. Ainsi, quand il lui est demandé combien de personnes ont rejoint Enstone depuis décembre, il répond : "Très peu pour l’instant."
"Nous voulons nous assurer que nous recrutons les bonnes personnes, et généralement, les bonnes personnes ne sont pas disponibles très rapidement parce qu’elles doivent être placées en période de congé forcé et vous ne pouvez pas les avoir pendant six mois, ou parfois un an."
Passer à 650 personnes à Enstone
Cependant, l’ambition est de recruter 160 personnes supplémentaires d’ici la fin de saison prochaine : "Actuellement, nous avons 490 personnes à Enstone. Le plan est de passer à 650 à la fin de 2017. Les plus grosses équipes ont 800 personnes, et nous pensons que nous serons en position de les concurrencer – et je parle de Mercedes, Red Bull – avec 650 personnes à Enstone."
"Nous ferons cela est en partageant beaucoup d’activités entre Viry et Enstone. Nous croyons que nous serons capables de rejoindre les autres équipes, même si nous aurons moins de gens sur le site."
L’ambition est aussi de pouvoir débaucher des personnes-clés en provenance d’autres écuries pour gravir plus rapidement les marches vers les podiums et les victoires : "Pour attirer des gens en provenance des concurrents, il faut une histoire", constate Abiteboul.
"Maintenant il y a un point de repère pour commencer à raconter l’histoire de Renault, des projets, du management, des ressources financières, des partenaires, des attentes à long-terme. Maintenant nous avons un plan, donc j’espère que nous serons capables d’attirer le talent."
Suffisamment de moyens
Dans tous les cas, le Français estime que les conditions de travail et les moyens mis en place sont largement à-même de permettre au losange de remplir ses objectifs même si les deux premières saisons de l’ère du V6 turbo hybride n’ont pas été bonnes : "Franchement, nous sentons que nous avons plus qu’assez de ressources à Viry."
"Je sais que la perception de quelques personnes, certains des choses dites par Red Bull, c’était que nous n’avions pas assez de ressources. Nous avons assez de ressources financières et humaines. C’est la question du leadership technique, c’est la question du savoir-faire, des compétences."
"Ce qui s’est passé à Viry est que nous avons eu à recruter énormément de personnes pour ce nouveau règlement [du V6 turbo hybride]. Le problème est que quand vous avez des gens nouveaux, jeunes, tout droit sortis de l’université, il faut les former. Maintenant ils sont formés, au diapason, motivés par ce nouveau projet, et ils auront plus qu’assez pour faire le travail que nous devons faire."
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