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Rencontre avec Jarrod Murphy, chef de la CFD chez LRGP

Ici à Enstone, nichés dans la campagne verdoyante de l’Oxfordshire, Lotus Renault GP a cherché à en savoir un peu plus sur les membres du staff qui font de LRGP ce qu’elle est

Ici à Enstone, nichés dans la campagne verdoyante de l’Oxfordshire, Lotus Renault GP a cherché à en savoir un peu plus sur les membres du staff qui font de LRGP ce qu’elle est.

La grande silhouette de Jarrod Murphy, chef de la CFD (aérodynamique virtuelle), nous guide à travers une série de larges portes, tout au long d’un corridor, vers le cœur de la soufflerie virtuelle (CFD, Computational fluid dynamics) de Lotus Renault GP.

Le département est installé dans une sorte de bunker composé de plusieurs grandes pièces, creusé dans une colline derrière le bâtiment principal de l’usine. Comme partout ailleurs à Enstone, l’endroit est d’une propreté sans tache, mais ici plus particulièrement. L’édifice est tellement neuf que les sols brillent.

Jarrod fait partie de l’équipe depuis 1996, c’était son premier emploi en F1. Recruté dès sa sortie de l’université, il a passé trois années au département contraintes avant de bifurquer vers la CFD.

"Notre installation de soufflerie virtuelle est une des plus importantes de la F1," explique fièrement Murphy, en tapant un code de sécurité et en désignant le "cluster" (amas) : des rangées d’ordinateurs gérant des millions de simulations simultanément, et bruyamment, il faut le dire. "C’est le bruit des ventilateurs parce que le cluster tourne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, évaluant beaucoup d’idées et de concepts différents. D’habitude, les nouvelles idées démarrent en CFD avant d’être passées en soufflerie afin de recueillir des informations. Nous en recueillons constamment. Ce qui est primordial est le pourcentage que nous trouvons. Toutes les équipes améliorent leurs voitures en permanence. Aucun team ne reste immobile. Aussi notre job est de trouver de nouvelles idées plus rapidement que les autres équipes."

Murphy admet que son équipe est motivée pour faire mieux, pour être meilleure que la concurrence. Pour voir la voiture grimper sur la grille parce qu’elle a été développée plus rapidement que les autres. La réussite tient dans l’efficacité des méthodes de travail. "Plus nous serons efficaces, plus nous aurons d’idées à placer dans le cluster. Cela augmente notre taux de réussite qui se traduit directement par de meilleures performances en piste. Les ingénieurs aiment trouver des solutions et le problème consiste à essayer de créer plus d’appui tout en restant dans le cadre des règles. La mesure ultime de la performance de notre départemnt tient dans la quantité d’appui que nous appliquons à la voiture. C’est un indicateur précis de la qualité de notre travail."

Source de l’article sur le site officiel de Lotus Renault GP.

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