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Répartition des revenus : Sauber ne veut pas attendre 2020

Régulièrement en tête de pont dans le combat pour la réduction des coûts, Monisha Kaltenborn a profité de l'annonce officielle de la prise de contrôle de la Formule 1 par Liberty Media pour caractériser ce qui reste selon elle une urgence.

Marcus Ericsson, Sauber C35

Photo de: XPB Images

Felipe Nasr, Sauber F1 Team
Monisha Kaltenborn, team principal Sauber lors de la conférence de presse de la FIA
Felipe Nasr, Sauber C35 bloque une roue au freinage
Felipe Nasr, Sauber C35
Marcus Ericsson, Sauber C35 en tête-à-queue
Marcus Ericsson, Sauber C35
Felipe Nasr, Sauber C35 locks up under braking

Depuis des années, la directrice de l'écurie Sauber critique vertement le système de redistribution des revenus commerciaux de la F1, qui permet à des écuries "historiques" de toucher des bonus conséquents, quel que soit leur classement au championnat constructeurs.

Suite au rachat de la Formule 1, Liberty Media a fait part de son intention de revoir ce système, tout en relançant l'idée d'un plafonnement des budgets de chaque équipe. La possibilité de proposer aux équipes d'acquérir des parts de la F1 est également sur la table.

Néanmoins, comme l'a souligné avec fermeté la semaine dernière le président de Ferrari, Sergio Marchionne, les Accords Concorde qui lient les écuries au Formula One Group courent jusqu'en 2020 : un argument solide pour fermer la porte à toute renégociation. Chez Sauber, Monisha Kaltenborn appelle malgré tout Liberty Media à accélérer ses plans, estimant que la situation actuelle ne sera pas tenable quatre ans de plus.

"J'espère sincèrement que ça ne se prolongera pas jusqu'en 2020, car je suis sûre que lorsque des gens font un tel investissement, ils ont un business plan en place qui doit commencer à fonctionner quand ils prennent le contrôle, et pas en 2020", explique Kaltenborn à Racer. "Avec le type de système que nous avons et ce que nous entendons de la part des nouveaux propriétaires, nous ne voyons pas comment ça va fonctionner jusqu'en 2020 si certains privilèges financiers sont accordés sans tenir compte des résultats."

"Si l'on veut rendre la concurrence plus importante, on ne peut pas non plus fonctionner comme ça. Je pense donc que tout doit être examiné, et nous avons besoin d'une base complètement nouvelle."

Interrogée quant au délai escompté, Kaltenborn est très claire : "Dès que possible. Je l'espère."

La question économique n'est toutefois pas la seule à régler, et bien qu'elle dirige une écurie indépendante qui doit faire face depuis plusieurs saisons à une situation financière parfois délicate, Monisha Kaltenborn ne perd pas de vue ce qui doit être l'objectif essentiel de Liberty Media avec la Formule 1.

"Je crois que la priorité doit être de rendre la compétition plus enthousiasmante, car peu importe de quoi l'on parle et ce que l'on vise - que ce soit les fans, le règlement, les budgets capés -, au final, nous devons nous assurer de rendre la F1 enthousiasmante pour les gens que nous ciblons, et ce sont les fans", prévient-elle.

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