Restrictions radio - La FIA serre encore plus la vis
Suite à la controverse qui a animé la fin de course à Silverstone, une modification a été apportée au règlement qui précise les restrictions radio en vigueur.
Photo de: Mercedes AMG
À l’issue du Grand Prix de Grande-Bretagne, Nico Rosberg et Mercedes ont été pénalisés de 10 secondes pour avoir enfreint les restrictions radio. L’Allemand a ainsi perdu sa deuxième place, passant au troisième rang et laissant échapper des points précieux au championnat.
Cette sanction a posé problème, une semaine après des ennuis rencontrés par certaines équipes en Autriche avant de possibles défaillances des freins dont elles n’avaient pu avertir leur pilote. Ce fut le cas de Sergio Pérez, finalement sorti de piste dans les derniers tours. À Silverstone, Mercedes a indiqué à Rosberg comment il devait procéder pour préserver sa boîte de vitesses, notamment en lui précisant de ne pas utiliser le septième rapport.
Le cas de Rosberg pouvant faire jurisprudence en incitant des équipes à passer outre les restrictions, quitte à écoper d’une pénalité de 10 secondes, le règlement a été modifié. Avant le Grand Prix de Hongrie, la FIA a adressé une version révisée des restrictions.
Désormais, si une équipe avertit un pilote qu’il y a un problème sur la voiture, cela devra automatiquement s’accompagner d’une consigne lui demandant de rentrer à son stand pour des réparations. La FIA veut ainsi décourager les équipes de contourner le règlement, en raison du temps perdu par ce passage au stand.
Parmi les messages radio autorisés, la FIA évoque donc celui-ci : "Indication d’un problème avec la voiture, tout message de la sorte devant inclure l’irréversible instruction de rentrer au stand pour rectifier le problème ou faire abandonner la voiture."
Changements de réglages
Le cas de Rosberg a également mis en lumière la gestion des réglages et options. La FIA a donc également précisé qu’il était de la responsabilité des équipes de montrer que les instructions données pour régler un problème ne permettaient pas d’améliorer les performances.
"Les instructions données au pilote pour les réglages par défaut doivent être dans le seul but d’atténuer le mauvais fonctionnement d’un capteur, d’un actionneur ou d’un contrôleur dont la dégradation ou la défaillance n’a pas été détectée et gérée par le logiciel embarqué", explique le nouveau règlement.
"Il sera de la responsabilité de chaque équipe donnant une telle instruction de donner satisfaction au délégué technique de la FIA en prouvant que c’est bien le cas, et que tout nouveau réglage choisi de cette manière ne l’a pas été pour améliorer les performances de la voiture au-delà de ce qu’elles étaient avant la perte de fonction (Article 8.2.4 du Règlement Technique)."
Enfin, les règles concernant les dégâts sur les monoplaces ont également été rendues plus strictes, puisque les équipes ne sont plus autorisées qu’à signaler des éléments de carrosseries cassés.
Toutes ces restrictions s’appliqueront une fois que la monoplace n’est plus dans la pitlane, et non seulement dans le garage comme c’était le cas jusqu’à présent.
Présentation vidéo du GP de Hongrie
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