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Restrictions radio - La fin des "marionnettes" selon Rosberg

La Fédération Internationale de l'Automobile a quelque peu pris le monde de la Formule 1 par surprise à Melbourne, en dévoilant des restrictions radio encore plus sévères que prévu.

Casque de Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team

Photo de: XPB Images

Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 Team
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid

Ainsi, il est désormais interdit aux équipes, en course, de communiquer à leurs pilotes le type de pneus utilisé par leurs rivaux, le réglage de leur aileron lors de leur prochain arrêt ou encore le nombre de tours restant à couvrir.

Ces restrictions ont reçu un accueil positif de la part de Nico Rosberg, qui ne cache pas pour autant qu'elles vont sérieusement compliquer la tâche des pilotes.

"Ça a une grande influence", commente Rosberg. "C'est génial, parce que nous ne sommes plus des marionnettes. C'est à nous de faire le boulot. C'est très bien."

Ce sont notamment les restrictions liées aux messages stratégiques qui devraient représenter un défi pour l'ensemble des pilotes.

"Maintenant, c'est au point de ne pas pouvoir nous dire que les stratégies ont changé, donc si je passe de trois à deux arrêts, je vais piloter à fond en pensant m'arrêter dans deux tours, mais ils ne vont pas me faire rentrer au stand et là, mes pneus seront foutus", explique Rosberg sans détour. "Donc il va certainement y avoir plus d'erreurs. Qu'est-ce que cela va faire ? Je pense que ce sera plus difficile, par moments."

"Nous allons perdre en performance en course, parce que nous ne pourrons jamais piloter selon nos stratégies. Nous ne pourrons piloter que selon ce qui a été prévu avant la course."

Se retrouver derrière une voiture plus lente

Les arrêts au stand, depuis l'interdiction des ravitaillements en essence en 2010, doivent être planifiés habilement de façon à éviter le trafic pour les voitures les plus rapides. On se souvient notamment de Fernando Alonso perdant le titre à Abu Dhabi cette année-là après avoir été coincé derrière la Renault de Vitaly Petrov, ou du spectaculaire accident entre Heikki Kovalainen et Mark Webber après l'arrêt au stand de ce dernier à Valence.

Bien qu'une telle situation soit moins catastrophique depuis l'arrivée du DRS en 2011, elle risque de se reproduire bien plus souvent du fait des restrictions radio.

"Par exemple, ça fait beaucoup de tours qu'ils savent qu'il y a une voiture lente qui va se retrouver juste devant moi si je m'arrête au tour prévu", détaille Rosberg. "Donc il va falloir que je reste en piste en attendant que cette voiture lente rentre au stand, mais je pilote dans l'idée de rentrer dans ce tour-là, parce que je ne sais pas que ce gars est là. Donc mes pneus sont finis, mais ils ne peuvent pas me faire rentrer parce que je perdrai des tas de places si je me retrouve derrière la voiture lente."

"C'est un exemple. Il y a de plus petits exemples qui auront quand même un gros impact", conclut le pilote Mercedes.

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