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Restrictions radio - Une réglementation impossible ?

Suite à la sanction qui a été prononcée contre Nico Rosberg et Mercedes à l’issue du Grand Prix de Grande-Bretagne, de nombreuses équipes estiment que les restrictions radio vont trop loin et qu’il faudrait une réécriture du règlement.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16

Photo de: XPB Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Guenther Steiner, Team Principal Haas F1 Team lors de la conférence de presse de la FIA
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-16
Santino Ferrucci, pilote de développement Haas F1 Team VF-16
Esteban Gutierrez, Haas F1 Team VF-16

Team principal de l’écurie Haas, Günther Steiner est en partie de cet avis, mais souligne également que trouver la limite est quasiment impossible… tout en souhaitant bonne chance à ceux qui doivent se charger de rédiger le règlement !

"Je crois que la plus grosse difficulté est de juger ce qui est légal ou non. La ligne n’est pas claire", explique Steiner. "Comment peut-on écrire une ligne claire pour ce que l’on dit ou ce que l’on considère comme un code ? Si quelqu’un suggère que vous avez utilisé un code, et que ce n’est pas le cas, il y a une pénalité."

"Avant que l’ingénieur de course puisse dire quelque chose au pilote, il revient dans le stand et nous demande 'Puis-je dire ça ?' Et je ne sais pas vraiment. Il y a de l’incertitude. Je crois que nous devons mieux définir ça."

"Je n’aimerais pas écrire cette règle, pour être honnête. Si l’on commence à discuter avec un code, quel est ce code ? On fait face à toutes ces difficultés, je crois que ce n’est pas facile à contrôler."

Steiner adopte une approche très pragmatique de la situation, reconnaissant qu’il n’y a pas vraiment de solution évidente, car il est également impossible de trancher en décidant de supprimer totalement la radio.

"Ne pas parler [du tout] comme cela a été suggéré, ce n’est pas bien, on s’éloigne des fans. Si l’équipe ne peut pas influencer vos stratégies, si cela dépend juste du pilote, je dirais que ce n’est pas vraiment juste. Ça fait partie du sport. Mais leur dire comment prendre le départ et tout ça, ce n’est pas bien non plus, la monoplace est comme une voiture de PlayStation : tu fais ceci, tu fais cela. C’est une frontière très fine."

"Il s’agit plus d’une définition, et c’est difficile de réglementer ce qui est bon et ce qui est mauvais."

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