C'était un 25 novembre : la controverse du drapeau jaune

Le 25 novembre 2012, Sebastian Vettel remportait son troisième titre mondial au Brésil. Mais la fête avait un temps été gâchée pour le pilote allemand...

Sebastian Vettel, Red Bull Racing RB8

Sebastian Vettel, Red Bull Racing RB8

Sutton Motorsport Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Il y a sept ans jour pour jour, Sebastian Vettel décrochait son troisième titre mondial à Interlagos, terminant sixième d'un Grand Prix du Brésil qui avait été mouvementé pour lui. D'ailleurs, suite à cette course, les esprits s'étaient échauffés chez les fans de F1, mais pas seulement, certains observateurs étant convaincus qu'un dépassement de l'Allemand avait eu lieu sous drapeau jaune, sans être pénalisé. Vettel n'avait pas pu savourer totalement sa performance dans les jours qui suivirent son sacre, en raison du lourd climat de suspicion. Un climat entretenu en partie à cause de la demande d'éclaircissement formulée par Ferrari quant à ce fameux dépassement de Vettel sur Jean-Éric Vergne au quatrième tour. 

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La FIA avait finalement dégonflé l'affaire en apportant des clarifications quant à l'incident en question, soulignant notamment le fait le plus important  : un drapeau vert avait été brandi au poste de commissaire situé entre deux panneaux lumineux, innocentant définitivement le pilote Red Bull Racing

De ce qui était finalement devenu une tempête dans un verre d'eau, on se souvient de la colère de Bernie Ecclestone. À l'époque, le grand argentier de la Formule 1 n'avait franchement pas apprécié l'attitude de Ferrari ni la polémique venue d'Espagne, où la vidéo semant le doute avait largement été relayée, puisque Fernando Alonso était en lice pour le titre mondial face à Vettel.

"C’est dommage, car tout s’était si bien passé", déplorait-il alors. "Ce fut une course superbe, un superbe championnat... Et maintenant, tout le monde parle de cela. Le problème est que personne ne sait ce qu’il se passe. Dans les règles, normalement, il faut protester. Ils ont manqué le moment. Rien n’arrivera. Que peuvent-ils faire ? Lancer des poursuites ? Le dossier est mauvais avant même d’être lancé. Il ne se passera rienC’est une vraie blague. Ce qu’ils disent dans la lettre est mauvais. Je ne pense pas qu’une action doive être prise. C’est totalement et fondamentalement néfaste."

Fernando Alonso, Ferrari F2012

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