C'était un 10 janvier : Jaguar F1 boucle sa première publique

Il y a 19 ans jour pour jour, la nouvelle écurie Jaguar Racing bouclait ses deux premières journées d'essais en public. Avec l'espoir de voir ses monoplaces briller sur les Grands Prix... La première, baptisée R1, était d'abord apparue vêtue d'une robe verte immaculée.

Eddie Irvine, Jaguar R1

Eddie Irvine, Jaguar R1

LAT Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

C'est sous l'impulsion de Ford que Jaguar a fait son arrivée en Formule 1 en l'an 2000. Pour ne pas manquer son entrée remarquée dans la catégorie reine, le géant américain avait décidé de bâtir son équipe sous le blason du constructeur britannique, tout en s'appuyant sur l'expérience de l'ex-écurie Stewart, rachetée durant l'hiver. 

Lire aussi :

À une époque où les essais privés sont encore légion et loin d'être restreints, Jaguar a tout loisir de préparer sa première saison. Alors que trois journées de test ont lieu sur le circuit de Barcelone début janvier, l'écurie choisit le deuxième jour pour enfin sortir de l'ombre. Sa première monoplace, baptisée R1, sort du garage le dimanche 9 janvier et réalise ses premiers tours de roue en public aux mains des pilotes titulaires : Eddie Irvine, transfuge de Ferrari, et Johnny Herbert, déjà présent du temps de Stewart. 

La Jaguar R1, conçue par Gary Anderson, est logiquement propulsée par le V10 Ford Cosworth CR-2, et équipée de pneus Bridgestone. Au terme du premier roulage en Catalogne, Herbert signe son tour le plus rapide en 1'24"267 et se classe deuxième des pilotes présents en piste ce jour-là, derrière la Sauber de Mika Salo

Illustration de la Jaguar R1 (2000) sans sponsors
Illustration de la Jaguar R1 (2000)

Le lundi 10 janvier, les pilotes Jaguar remettent ça et bouclent la première session d'essais de la nouvelle entité. Cette fois, il n'est plus possible de se cacher, et le travail débute pour être le mieux préparé possible avant la première saison du constructeur en Formule 1. Une première campagne qui va s'avérer décevante, sauvée uniquement par le coup d'éclat à Monaco avec une quatrième place, et par un petit point supplémentaire glané grâce à une sixième place en Malaisie, pour le dernier Grand Prix. 

Le programme Jaguar tiendra cinq saisons, avec pour rares faits d'armes deux podiums : toujours l'œuvre d'Irvine, en 2001 à Monaco puis en 2002 à Monza. Au terme de la saison 2004, Ford décide de stopper les frais et revend l'écurie. Un taureau rouge vient supplanter le Jaguar sur le capot moteur des monoplace. C'est l'acte de naissance de Red Bull Racing

Johnny Herbert, Jaguar R1

Johnny Herbert, Jaguar R1

Photo de: LAT Images

Johnny Herbert, Jaguar R1

Johnny Herbert, Jaguar R1

Photo de: LAT Images

Johnny Herbert, Jaguar R1

Johnny Herbert, Jaguar R1

Photo de: LAT Images

Johnny Herbert, Jaguar R1

Johnny Herbert, Jaguar R1

Photo de: LAT Images

Johnny Herbert rencontre des problèmes avec la Jaguar R1

Johnny Herbert rencontre des problèmes avec la Jaguar R1

Photo de: LAT Images

Johnny Herbert, Jaguar R1

Johnny Herbert, Jaguar R1

Photo de: LAT Images

Eddie Irvine, Jaguar R1

Eddie Irvine, Jaguar R1

Photo de: LAT Images

7

Rejoignez la communauté Motorsport

Commentez cet article
Article précédent Sauber s'est "démené" sur sa F1 2019 "relativement tôt"
Article suivant Silverstone va resurfacer sa piste suite au fiasco de 2018

Meilleurs commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Abonnez-vous gratuitement

  • Accédez rapidement à vos articles favoris

  • Gérez les alertes sur les infos de dernière minute et vos pilotes préférés

  • Donnez votre avis en commentant l'article

Motorsport Prime

Découvrez du contenu premium
S'abonner

Édition

France