La réussite de Williams à Bakou : moitié voiture, moitié circuit

Williams a réalisé une performance très encourageante aux qualifications du Grand Prix d'Azerbaïdjan avec les 11e et 12e places, mais selon son directeur technique Paddy Lowe, ce n'est que partiellement lié aux progrès de la FW41.

Sergey Sirotkin, Williams FW41

Photo de: Sutton Motorsport Images

Sergey Sirotkin, Williams FW41
Lance Stroll, Williams FW41
Lance Stroll, Williams FW41
Lance Stroll, Williams FW41 Mercedes
Sergey Sirotkin, Williams FW41 Mercedes, au stand
Sergey Sirotkin, Williams FW41 Mercedes
Sergey Sirotkin, Williams FW41
Sergey Sirotkin, Williams FW41
Lance Stroll, Williams FW41 Mercedes, sort du garage
Sergey Sirotkin, Williams FW41 Mercedes

Lance Stroll et Sergey Sirotkin, dont la position moyenne en qualifications était de 17,5 sur les trois premières manches de la saison 2018, sont parvenus à se qualifier 11e et 12e à Bakou et seront même une position plus haut sur la grille grâce à la pénalité infligée à Nico Hülkenberg. Stroll n'était relégué qu'à un dixième de Daniel Ricciardo, ultime qualifié pour la Q3.

Le chrono de Stroll n'était ailleurs qu'à 2"087 de la pole position signée par Sebastian Vettel, alors que la meilleure performance précédente de l'équipe était un déficit de 2"967 en Chine.

"C'est très bon pour le moral de l'équipe que les deux voitures aient atteint le sommet de la Q2 et presque la Q3. Cela révèle des améliorations progressives que nous avons effectuées dans toutes sortes de domaines, que ce soit pour la voiture ou opérationnellement", déclare Paddy Lowe, interrogé à ce sujet par Motorsport.com. "Cela dit, ce circuit convient bien à notre voiture, c'était pareil l'an dernier. Nous ne sommes pas sous l'illusion que notre niveau de performance global a progressé à ce point."

Sirotkin, qui a commis une erreur dans le dernier virage lors de son ultime tentative en Q2, pensait donc pouvoir faire mieux. Il approuve en tout cas la théorie de Lowe, selon laquelle les progrès accomplis sont dus en partie aux caractéristiques du tracé azéri.

"Il est évident que nous arrivons à nos objectifs pas à pas", déclare Sirotkin. "Tout n'est pas dû au pur progrès que nous aurions fait avec la voiture ; la moitié, c'est évidemment cette amélioration et la compréhension de la voiture, et l'autre moitié, c'est le tracé. Il n'est pas le meilleur pour nous, mais ses virages sont sûrement moins douloureux pour nous que sur d'autres circuits, et certaines de nos faiblesses sont moins visibles sur cette piste."

Il se trouve par ailleurs que ce week-end, les équipes clientes de Mercedes ont pu utiliser le mode moteur le plus performant de leur unité de puissance, un gain qu'Otmar Szafnauer, directeur général de Force India, chiffre à un dixième de seconde en qualifications.

"Je pense que les gens vont beaucoup parler de ça, mais si c'était un facteur, on verrait les mêmes différences émerger avec les équipes du top 3 et Mercedes serait largement plus rapide lors de cette course par rapport aux deux autres. Je ne crois pas que ce soit l'explication", tempère Lowe.

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