Ricciardo : L'épisode de Bakou a été un des facteurs de mon départ

L'Australien et son équipier d'alors ont suscité la controverse en Azerbaïdjan après qu'une bataille intense en piste se soit terminée par un spectaculaire accident. Cet accrochage a rendu furieux les dirigeants de Red Bull et les deux pilotes ont reçu l'ordre de présenter des excuses au personnel de l'usine.

S'exprimant sur les circonstances qui ont conduit à son choix de Renault par rapport à Red Bull pour 2019, Ricciardo a déclaré avoir ressenti comme une injustice le fait que son ancienne écurie renvoie Verstappen et lui dos à dos suite à l'incident. Ainsi, évoquant les raisons qui l'ont amené à prendre sa décision, il déclaré : "Je ne pourrais pas vous dire combien de petites pièces ont constitué le puzzle, le kaléidoscope, mais j'imagine que [Bakou] a été l'une des petites pièces."

"Nous avons tous les deux eu une discussion, pour le dire poliment, mais à mes yeux, j'estime que je n'avais pas vraiment tort même si j'étais celui qui l'avait percuté. Je pense que la plupart des gens ont vu le double mouvement [de défense de Verstappen]. Même avant ça, il y a eu beaucoup de contacts et je pense que beaucoup de gens ont pensé que ça avait duré trop longtemps."

"J'imagine que la façon dont ça a été géré à l'époque ne m'a pas vraiment convenu, donc ça a été une petite chose qui m'a dérangé. Mais ça n'a pas été la cause de la rupture, si vous voyez ce que je veux dire."

Lorsqu'il lui est demandé si Verstappen aurait dû être plus pointé du doigt pour l'incident, Ricciardo de répondre : "Ouais. Je comprends la gestion des médias, et [Red Bull] est une grande marque. Donc, de nouveau, ça n'aide pas de s'en prendre l'un à l'autre."

"En quelque sorte, j'ai ressenti qu'il y a eu une responsabilité partagée. Et peut-être que c'est moi qui suis un pilote de course têtu, mais je n'ai pas trouvé qu'il s'agissait d'un incident partagé. C'est la manière la plus simple de le dire."

Malgré sa gêne vis-à-vis de la réaction de Red Bull, il insiste sur le fait qu'il n'a jamais eu de problème personnel avec Verstappen, ni senti que son équipier jouait à des jeux politiques avec lui. "Je ne pense pas nécessairement que Max était politique. Juste que Max est Max. Même aujourd'hui alors que c'est fini et que je n'ai plus besoin de faire attention à ce que je dis, c'était en fait assez bien."

"Écoutez, une partie de la flamboyance de Max, c'est aussi juste lié à l'âge, et j'imagine que de ce point de vue, je m'attends ce que ce soit moins le cas avec Nico [Hülkenberg], juste parce qu'il y a un écart d'âge et de maturité. Nico est là depuis longtemps. Mais pour en revenir à Max... je ne pense pas qu'il ait été politique. C'était amusant."

L'accrochage Verstappen-Ricciardo en images

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