Ricciardo entre loyauté pour Red Bull et rêve de Ferrari

Révélation en 2014, avec trois victoires conquises au volant de sa Red Bull-Renault, Daniel Ricciardo est redescendu de son nuage la saison dernière. L’Australien n’a pas pu briller autant à cause d’une monoplace en manque de performance, et avec Renault pour coupable désigné. 

Cette saison encore, le V6 français sera dans le dos des pilotes Red Bull Racing, même s’il est désormais rebadgé au nom de TAG Heuer. Dans ces conditions, et compte tenu de la décision tardive de conserver le bloc du Losange, l’écurie autrichienne ne devrait pas pouvoir se mêler à la lutte pour le titre mondial. Un risque pour l’avenir, en raison de la lassitude qui pourrait toucher son pilote ? La question n’est pas à l’ordre du jour, mais Ricciardo doit toutefois admettre que cette situation ne pourra pas s’éterniser pour lui. 

"Bien sûr, il y a énormément de loyauté et, si je pouvais choisir une équipe avec laquelle remporter mon premier titre mondial, ce serait Red Bull", a-t-il confié au journal The Sunday Age. "Mais en même temps, je ne veux pas passer dix ans dans la discipline à être loyal et à ne pas gagner de championnat, donc il faut évidemment trouver l’équilibre."

Ferrari, un rêve pour tous

Au même titre que d’autres pilotes jeunes et talentueux, par exemple Valtteri Bottas, Ricciardo fait régulièrement figure de candidat idéal pour rejoindre à terme la Scuderia Ferrari, notamment quand celle-ci se séparera de Kimi Räikkönen. Du haut de ses 26 ans, l’Australien n’élude pas la question, mais n’en fait pas non plus une affaire. Il considère finalement comme tout à fait "normal" qu’un pilote de F1 puisse rêver de porter un jour la combinaison rouge. 

"Mon nom a circulé aux côtés de quelques autres quand ils [Ferrari] cherchaient [un pilote]", rappelle-t-il. "C’est sûr, on veut se placer dans une voiture qui peut gagner à un moment donné et avoir une opportunité de le faire. Est-ce qu’un jour ce sera avec Ferrari, je ne sais pas. Évidemment, je ne vais pas mentir. Je suis certain qu’au moins 90% des pilotes suivaient Ferrari quand ils étaient enfants, et d’une certaine manière c’est grâce à cela que nous connaissons la Formule 1."

Là encore, l’exigence dépend toutefois des performance. Si Ricciardo venait envisager de quitter Red Bull Racing un jour, ce ne serait pas sans garantie : "C’est intéressant, mais ça l’est seulement s’ils ont la meilleure voiture."