Ricciardo aimerait plus de flexibilité sur les heures de départ
Après un Grand Prix du Japon écourté, Daniel Ricciardo estime que la Formule 1 peut faire preuve de plus de flexibilité avec les heures de départ des courses lorsque les conditions météo sont mauvaises.
Bien que 53 tours de course étaient au programme pour le Grand Prix du Japon 2022, l'épreuve n'a pas dépassé le 28e, en raison d'une interruption de plus de deux heures dans le cadre de la limite de trois heures imposée par la FIA. Les mauvaises conditions météo ont empêché les pilotes de rouler pendant une bonne partie de l'après-midi et le coucher du soleil de poursuivre l'épreuve au-delà des trois heures.
Une possibilité aurait été d'avancer l'heure du départ afin d'éviter le pire moment des averses et de disposer d'une plus grande marge de manœuvre en termes d'ensoleillement si un drapeau rouge venait à être brandi. C'est ce qu'avance Daniel Ricciardo.
"Nous voulons faire la course", clame le pilote McLaren lorsque Motorsport.com lui fait part de la déception des fans quant au drapeau rouge. "Là où j'aimerais que nous fassions mieux, c'est... Je sais que c'est facile de le dire maintenant, mais nous savions que la pluie allait arriver. C'est comme en 2014."
La F1 avait été confrontée à une situation similaire lors du tristement célèbre Grand Prix du Japon 2014, l'arrivée du typhon Phanfone ayant noyé le circuit le jour de la course, dans l'après-midi. Il avait été question d'avancer l'heure du départ au matin, une idée finalement abandonnée.
Daniel Ricciardo sur la grille de départ du GP du Japon.
L'un des problèmes du changement d'heure du départ réside dans les différents fuseaux horaires des marchés que le championnat cherche à atteindre. La course a été lancée à 14h à Suzuka, ce qui correspond à 7h du matin en Europe centrale (UTC+2), 2h du matin dans une grande partie de l'Amérique du Sud (UTC-3) et à 22h le samedi sur la côte ouest des États-Unis (UTC-7). Un départ avancé aurait satisfait les habitants des deux derniers fuseaux cités, mais aurait contraint les Européens à se lever encore plus tôt, sans compter la programmation faite par les différents diffuseurs TV du championnat.
Ricciardo le comprend, mais selon lui un départ avancé d'une heure seulement aurait largement suffit : "Même si l'on avance [le départ] d'une heure, on gagne 20 tours au début et on peut toujours en faire une course. Essayons d'apprendre quelque chose de cette situation. Je sais qu'il y a la télé et tout, ça joue pour beaucoup. Au final, nous voulons faire la course."
Comme c'est le cas pour d'autres pilotes, Ricciardo reconnaît que la direction de course a eu raison de présenter le drapeau rouge après deux tours de course, qui ont vu Carlos Sainz partir en aquaplaning et être frôlé par le reste du peloton et Pierre Gasly passer tout près d'une grue et d'un commissaire sur la piste.
"Une partie de moi a eu peur, une partie de moi a apprécié", explique Ricciardo au sujet du départ et du premier tour. "C'était bien de gagner quelques places. Dès que nous sommes entrés dans le premier virage, je me suis dit : 'Ah, waouh, il y a trop d'eau'. La visibilité était trop mauvaise. J'ai l'impression que les caméras embarquées l'ont bien montré. Mais j'étais heureux que la course reprenne ensuite. Je pensais que ça n'arriverait pas."
Avec Luke Smith et Adam Cooper
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