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Ricciardo - "Je m'attendais à me battre pour le titre"

Après trois victoires en 2014, Daniel Ricciardo est revenu sur terre en 2015, au volant d’une monoplace moins compétitive qu’attendu. Il ne regrette cependant pas une saison qu’il a au final apprécié.

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11

Photo de: XPB Images

Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Le casque de Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB11

La saison 2015 de Red Bull Racing a été la première sans victoire depuis 2008. En 2014, les succès de la structure autrichienne avaient tous été signés par l’Australien qui se retrouvait cette saison dans une position de leader alors que Daniil Kvyat était appelé pour remplacer Sebastian Vettel.

Cependant, la faute à un moteur Renault en difficulté et à des relations tendues entre le motoriste et l’équipe de Milton Keynes, cette année n’a pas apporté la même réussite au taureau rouge.

"Je dirais que ça a été de douces montagnes russes, mais de celles dont je sors avec des leçons retenues et de la maturité en plus," explique ainsi Daniel Ricciardo.

Une saison difficile sur le plan mental

Si 2014 lui a permis d’apprendre la gestion des victoires, 2015 aura été l’école de la gestion de la frustration : "Je pense que cette année j’ai appris à contrôler, ou à comprendre, des scénarios, des situations et des émotions différentes. Ça a été une année bien plus difficile en dehors de la piste, par rapport au fait de rester sur la bonne voie mentalement."

"Par exemple, en commençant la saison, je m’attendais à me battre pour le titre. C’est le niveau auquel je me suis placé mentalement. Ensuite, évidemment, après quelques courses, vous commencez à être frustré, parce que vous n’avez pas ce que vous voulez. Vous devez donc faire un pas en arrière pour comprendre comment tirer le meilleur de la situation dans laquelle vous vous trouvez."

Une saison agréable malgré tout

Il est toutefois parvenu à monter sur deux podiums, en Hongrie au terme d’un Grand Prix animé et à Singapour, profitant à la fois d’un circuit qui convenait bien à la RB11 et d’une méforme étonnante des Mercedes.

"Je pense que sortir des premières courses, ou quasiment de la première moitié de la saison, sans avoir beaucoup de succès, en dehors des occasionnelles quatrième ou cinquième places, pour ensuite avoir la course à Budapest et sa bataille ainsi que le podium à Singapour, c'était excellent."

Pour l’Australien, si les résultats n’ont pas été clinquants, les performances en piste étaient satisfaisantes et l’année a été plutôt bonne : "Même si j’ai eu seulement deux podiums, je sens vraiment que j’ai produit beaucoup de grandes courses et les podiums ont été très agréables."

"Monter dessus a été la cerise sur le gâteau pour moi. Honnêtement, je me retourne vers la saison avec un sourire et je ne regarde pas en arrière en me disant "J’espère ne plus jamais avoir une saison comme ça". Je l’ai vraiment appréciée."

Toujours capables de gagner

En dehors de ces deux performances notables, un autre moment fort de la saison a été le Grand Prix des Etats-Unis, disputé en partie sur une piste humide, que Ricciardo a mené sept tours avant de terminer 10ème.

"Je pense que ça nous a rappelé à tous que nous avions toujours ça en nous. La voiture est toujours capable et nous avons montré que nous pouvions toujours réussir à faire marche la stratégie et à faire ce que nous pouvions pour mener. Pour être honnête, je sais toujours que si je suis dans cette position, je peux le faire. Tout le monde a la confiance, mais ça la solidifie juste. Evidemment, comme le temps passe, les gens peuvent parfois l’oublier."

Quand il lui est demandé son dépassement préféré de la saison, il répond en deux temps : "Le plus couillu était celui sur [Nico] Rosberg à Budapest. Je pense que je ne suis jamais arrivé d’aussi loin avant. C’était un de ces moments où vous vous dites "Et merde!". C’était du pur instinct et tellement marrant."

"Pour être honnête, celui sur Lewis à Austin sur la trajectoire humide était très cool. Comme c’était pour la tête de la course aussi, c’était très agréable. J’ai tiré beaucoup de satisfaction de celui-ci."

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