Ricciardo est parti en tête-à-queue au restart
Auteur d'une cinquième place quelque peu décevante à 50 secondes de la victoire au Grand Prix d'Espagne, Daniel Ricciardo révèle être parti en tête-à-queue au restart suite à la voiture de sécurité virtuelle.
Sixième sur la grille de départ à Barcelone, Daniel Ricciardo s'est maintenu à cette position au début du premier relais avant de monter jusqu'à la troisième place à mi-course au profit des arrêts au stand. Changeant de gommes à son tour, il est retombé à la cinquième place, profitant toutefois de l'abandon de Kimi Räikkönen, et était manifestement à la peine.
"C'était assez délicat au niveau du pilotage", commente Ricciardo. "On pouvait être rapide quand on faisait tout à la perfection, mais c'était facile de partir à la faute. C'était sur le fil du rasoir. Avec de la chance, on pouvait faire un tour canon, mais ça en faisait un sur cinq, et le reste du temps, je glissais et peinais à rester en piste. Je n'ai pas réussi à être constant sur toute la course."
En effet, le pilote Red Bull est parti à la faute lors du restart suivant l'intervention de la voiture de sécurité virtuelle, au 42e tour. Si les caméras n'ont pas enregistré cet incident, hormis celle embarquée sur la RB14, Ricciardo a bel et bien commis un tête-à-queue à la sortie du virage 10, avec une petite excursion dans l'herbe à la clé.
Ainsi, alors qu'il n'accusait que 33 secondes de retard sur le leader Hamilton et 11 sur son coéquipier Verstappen avant la neutralisation, il est passé à 45 secondes du pilote Mercedes et à 18 secondes du Néerlandais.
"Au début de la course, j'avais l'impression que nous tenions le rythme", poursuit Ricciardo. "Kimi n'était pas particulièrement rapide, Max et moi avions l'air plus compétitifs. Quand je suis sorti des stands, il y avait du trafic, trois voitures qui se battaient et j'ai perdu du temps sur Max et sur Kimi, qui a ensuite eu son problème. Puis je suis parti en tête-à-queue au restart de la VSC. Heureusement, il n'y avait pas de mur, contrairement à Grosjean à Bakou."
"La course a ensuite été très ennuyeuse, j'étais dans un no man's land", ajoute-t-il, bien que Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, tire de la satisfaction du rythme affiché par son pilote en fin de course – il a même signé le meilleur tour avec sept dixièmes d'avance.
Toujours est-il que la Red Bull RB14 était particulièrement compétitive dans le lent et sinueux dernier secteur du tracé catalan, ce qui est de bon augure pour le Grand Prix de Monaco, prochaine étape au calendrier. "Ce devrait être notre meilleur circuit jusqu'à présent en vitesse pure. Nous verrons, j'ai hâte d'y être dans deux semaines !" conclut Ricciardo avec enthousiasme.
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