Ricciardo a perdu jusqu'à 2 secondes par tour
Daniel Ricciardo a vécu un Grand Prix du Qatar pénible, à cause d'un besoin d'économie de carburant qui n'était en fait pas nécessaire.
Photo de: Charles Coates / Motorsport Images
Parti depuis une lointaine 14e place après avoir été éliminé dès la Q2 samedi en qualifications, Daniel Ricciardo a bouclé son Grand Prix du Qatar hors des points, au terme d'une course qui ne lui a pas permis de remonter comme il l'espérait. L'Australien a rallié l'arrivée en 12e position dimanche, plombé par une "erreur système" qui a forcé son équipe à lui imposer une économie de carburant très tôt dans l'épreuve. McLaren lui a ensuite permis de reprendre un rythme plus normal, mais le mal était fait.
"Après le départ, nous avons économisé du carburant super tôt en course", explique Daniel Ricciardo. "J'ai commencé à faire ce qui me semblait déjà être beaucoup, et ça ne suffisait pas. Alors Tom [Stallard, ingénieur de course] a dit : 'Tu dois en faire plus, tu dois en faire plus. Ça ne suffit pas, bla bla bla'. À tel point que je pense qu'à certains moments, nous perdions probablement deux secondes par tour en économisant du carburant. Et du coup, les freins refroidissaient, les pneus refroidissaient et je perdais aussi du grip, c'était une sorte de spirale destructrice."
"Nous avons économisé du carburant pendant quelque chose comme la moitié de la course et ça nous a repoussés loin, très loin. Je n'avais jamais eu à économiser autant et si tôt dans une course. J'étais en roue libre dans chaque virage et ça ne suffisait jamais assez. Après, je ne sais pas ce qui s'est passé avec le système, ou s'ils ont eu une autre lecture, mais Tom m'a dit : 'D'accord, on arrête, on attaque'. Et j'ai répondu : 'Attends, plus d'économie de carburant'. Et il a dit : 'Non, juste de l'attaque'. J'étais très dérouté."
"C'est clairement une erreur système et c'est dommage parce que lorsque je pouvais attaquer, j'ai le sentiment que je pouvais atteindre le chrono référence du moment. Mais j'imagine que nous nous sommes retrouvés à la merci d'une erreur avec la lecture."
Avant même cette économie de carburant extrême et inutile, Daniel Ricciardo avait connu un envol difficile, perdant des positions après avoir eu du mal à trouver le bon point de freinage au premier virage. "L'impulsion en elle-même n'était pas mauvaise mais il y avait Charles [Leclerc] et [Lance] Stroll, j'étais un peu au milieu et je ne pouvais pas voir le virage 1."
"Quand tu es à l'arrière, c'est assez dur de voir au milieu du peloton, donc tu cherches un peu les repères de freinage, pour avoir une référence de quand freiner. Je ne pouvais pas les voir. Donc j'ai tenu autant que j'ai pu puis j'ai levé le pied. Au bout du compte, j'ai levé le pied beaucoup trop tôt et il y avait beaucoup de monde à l'extérieur avec la voie libre. Je n'étais tout simplement pas dans une excellente position. Je ne sais vraiment pas ce que j'aurais pu faire à cet instant, mais je vais revoir ça."
Privé de points pour la troisième fois consécutive, le pilote australien préfère néanmoins "voir le bon côté des choses" malgré la situation comptable : "Je suis heureux que ça ne se soit pas produit dans une position où l'on jouerait le podium, car ça aurait été la chose la plus douloureuse qui soit, mais ça nous a vraiment privé de toute chance de marquer des points".
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