Ricciardo ménage moins les ingénieurs Renault qu'en 2019

Daniel Riccardo renoué avec une approche plus naturelle pour les essais hivernaux à Barcelone, après avoir évolué davantage dans la retenue lors de son arrivée chez Renault il y a un an.

Daniel Ricciardo, Renault F1

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

Sur les deux premières journées d'essais à Barcelone, Daniel Ricciardo n'a probablement pas profité du temps de piste idéal, quelques contretemps ayant affecté le programme de Renault. Néanmoins l'Australien a pu parcourir 55 tours hier après-midi et 41 ce matin au volant de la R.S.20. Surtout, pour sa deuxième année au sein de l'écurie française, il se sent plus libre dans son approche et dans la manière de faire remonter les informations auprès des ingénieurs. Le transfuge de Red Bull reconnaît qu'il y a un an, il était parfois sur les freins afin de ne pas trop secouer son nouvel environnement…

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"Je crois que cette année est beaucoup plus normale", confesse Ricciardo, questionné par Motorsport.com. "L'année dernière, en venant juste de changer d'équipe et en essayant de leur donner autant de retour d'informations que possible mais sans non plus créer de chaos dans leur esprit, j'essayais d'équilibrer les choses ainsi que de construire des relations. Je voulais juste être intelligent dans la manière de relayer l'information, ne pas arriver et être celui qui faisait le plus de bruit dans la pièce. Désormais, cette année, je dirais que c'est comparable aux essais avec Red Bull. L'année dernière était un peu une anomalie. C'est ce qui en ressort."

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team R.S.20

En piste, les deux demi-journées ont apporté de la satisfaction au pilote australien, qui s'est dit rassuré par les chronos réalisés bien que la feuille de temps soit quasiment illisible à ce stade des essais. "Je crois que mon second tour hier était en 1'19 ou quelque chose comme ça, donc rapidement en dessous de 1'20", explique-t-il. "Il était question de sa familiariser, de s'adapter à la voiture pour la deuxième année, mais il y avait assurément de bonnes premières impressions. Mais j'imagine que c'est lorsque l'on commence à partir en quête d'une demi-seconde que ça débute vraiment, c'est là que nous verrons de quoi la voiture est capable. Mais les premiers ressentis laissent penser qu'il y a eu des progrès." 

Sans entrer dans les détails, le pilote Renault précise que le temps de piste perdu est en partie lié à la difficulté que provoque le nouveau concept aérodynamique de la R.S.20 dès qu'il s'agit de faire des ajustements : "Changer les choses prend un peu de temps. Il faut atteindre certaines zones de la voiture et il faut que ça se fasse avec précaution."

Propos recueillis par Jonathan Noble  

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