Ricciardo soulagé après une Q1 et une Q2 "affreuses"
Les Red Bull ont brillé lors des qualifications du Grand Prix d'Italie, dans un temple de la vitesse submergé par la pluie, même si elles s'élanceront du fond de grille demain.
Photo de: Charles Coates / Motorsport Images
Dominé par Max Verstappen dans cette séance, Daniel Ricciardo n'est pas parvenu à faire mieux que le septième temps en Q1 et en Q2, relégué à une seconde, puis deux dixièmes de son coéquipier. Verstappen a conservé l'avantage dans la dernière partie des qualifications, mais Ricciardo s'est rapproché à 0"139 et s'est hissé à la troisième place de la Q3.
"C'était fun", a commenté l'Australien à chaud au micro de Davide Valsecchi. "La Q1 et la Q2 ont été affreuses, j'étais très en difficulté, mais en Q3, nous avons eu un meilleur rythme, il y avait beaucoup plus d'adhérence. C'était serré. Je suis content que nous ayons fait les qualifications pour les fans."
Par la suite, Daniel Ricciardo s'est exprimé plus en détail sur sa séance, notamment sur les difficultés qu'il a rencontrées dans un premier temps... et sur la pénalité de 25 places sur la grille qu'il a encaissée pour le changement d'éléments de l'unité de puissance et de sa boîte de vitesses, rendant son effort du jour moins crucial qu'il n'aurait pu l'être.
"En Q1 et en Q2, si vous avez entendu ma radio, je n'étais pas enthousiasmé par le niveau d'adhérence, nous étions lents", explique le pilote Red Bull. "On aurait dit que nous n'avions pas de couvertures chauffantes. Nous n'étions nulle part."
"En Q3, nous avons pris la piste en pneus pluie et j'avais déjà beaucoup plus d'adhérence dans le tour de sortie qu'en Q1 et en Q2. C'était une voiture différente. Max est arrivé, et Lewis [Hamilton] aussi. C'était serré avec Max et avec Lance [Stroll] derrière. Au final, ça allait. Belle remontée. Sympa d'être là le samedi. Je crois que nous partons 18e. Si je n'avais pas fait une bonne Q3, nous serions sûrement partis 19e", ajoute-t-il avec humour.
Enfin, Ricciardo a analysé le manque de performance des gommes intermédiaires, qui n'ont décidément pas apporté l'adhérence espérée alors que la quantité d'eau sur la piste permettait l'utilisation éventuelle des deux types de gommes.
"Cela aurait dû être des intermédiaires avec ce niveau d'eau, à mon avis. Quand nous sommes passés des pluie aux inters, j'étais sûr que les inters auraient beaucoup plus de grip, mais ils n'ont jamais vraiment fonctionné. On ne peut pas les faire marcher, puisqu'ils glissent partout. C'était une surprise. Je pensais que les inters allaient être meilleurs dans ces conditions", conclut-il.
Rejoignez la communauté Motorsport
Commentez cet articlePartager ou sauvegarder cet article
Abonnez-vous pour accéder aux articles de Motorsport.com avec votre bloqueur de publicité.
De la Formule 1 au MotoGP, nous couvrons les plus grands championnats depuis les circuits parce que nous aimons notre sport, tout comme vous. Afin de continuer à vous faire vivre les sports mécaniques de l'intérieur avec des experts du milieu, notre site Internet affiche de la publicité. Nous souhaitons néanmoins vous donner la possibilité de profiter du site sans publicité et sans tracking, avec votre logiciel adblocker.
Meilleurs commentaires