Les rivaux de Vettel prennent sa défense après sa pénalité

Sanctionné par les commissaires en raison d'une vitesse excessive sous drapeau rouge sur le Circuit des Amériques, Sebastian Vettel voit ses adversaires prendre sa défense.

Sebastian Vettel, Ferrari, and Brendon Hartley, Toro Rosso, lors de la conférence de presse

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Pierre Gasly, Scuderia Toro Rosso, discute avec Franck Montagny de Canal+
Brendon Hartley, Scuderia Toro Rosso
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Sebastian Vettel, Ferrari, dans le garage
Sebastian Vettel, Ferrari SF71H

C'est en Essais Libres 1 que l'incident s'est produit – la séance a été interrompue lorsque Charles Leclerc a emmené avec lui de nombreux graviers sur la piste après un tête-à-queue. Sebastian Vettel a alors dépassé le temps minimal imposé pendant un court instant, ce qui lui vaut de reculer de trois places sur la grille ainsi que deux points de pénalité sur sa licence.

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"C'est une pénalité relativement sévère – si l'on fait très attention quand on passe devant l'accident et que juste après on ne fait pas trop attention, prendre une telle pénalité", déplore Pierre Gasly. "Avant, s'il y avait un accident et un drapeau rouge, on ralentissait énormément à l'endroit où il y avait le crash, puis on conduisait en faisant attention, il n'y avait pas besoin de respecter un certain temps. Cela a toujours fonctionné par le passé."

"Maintenant, c'est très strict, mais en même temps, les règles sont les règles et il faut les respecter. C'est dommage, surtout vu la situation, il joue encore le titre et il prend une pénalité, ce n'est pas très enthousiasmant."

Brendon Hartley, quant à lui, indique qu'il n'est pas toujours facile de ralentir rapidement et de façon adéquate : "Sous la pluie, quand il y a un drapeau rouge, cela peut également être dangereux de mettre un gros coup de freins. Si Sebastian a ralenti d'emblée comme on le fait sous drapeau rouge, je trouve la pénalité extrêmement sévère."

Romain Grosjean souligne : "On a quelques millièmes de seconde pour ralentir. Parfois on le fait au bon endroit, parfois au mauvais. Si on est entre les virages 17 et 18 [ce n'était pas le cas de Vettel, ndlr], ce n'est pas évident de ralentir autant qu'on le doit."

Sebastian Vettel n'est toutefois pas le premier à se faire prendre au piège, puisque Daniel Ricciardo et Esteban Ocon se sont retrouvés dans la même situation cette saison – même cause, mêmes conséquences, avec également trois places de pénalité sur la grille pour eux. Les commissaires ont d'ailleurs justifié la sanction du pilote Ferrari par le besoin de cohérence vis-à-vis des cas précédents.

"Ce n'est pas la première fois, ce qui montre clairement qu'il y a probablement quelque chose que nous devrions faire. Deux points de pénalité pour quelque chose comme ça, alors qu'on a fait attention, c'est très sévère", conclut Pierre Gasly.

Toujours est-il que c'est un nouveau coup dur pour Vettel, quand son rival Lewis Hamilton peut remporter le titre dès ce week-end. Pourtant, même chez Mercedes, on ne se réjouit pas pour autant.

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"J'ai trouvé cette décision sévère envers Esteban le week-end dernier", indique Toto Wolff, directeur de l'écurie anglo-allemande, à Sky Sports F1. "Pour le championnat, ce n'est pas bien si Sebastian a une pénalité, nous préférerions qu'il soit à l'avant et qu'il fasse le spectacle."

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