Grosjean pas sûr d'être avantagé par son expérience au Nürburgring
Romain Grosjean fait partie des sept seuls pilotes du plateau à avoir déjà couru au Nürburgring en Formule 1, mais selon lui, cela ne représente pas forcément un atout pour la course à venir.

Le Nürburgring va accueillir le Grand Prix de l'Eifel ce week-end, la Formule 1 se rendant pour la première fois depuis 2013 sur cette piste qui l'a déjà reçue à 40 reprises dans le passé. Kimi Räikkönen, Lewis Hamilton, Sebastian Vettel, Romain Grosjean, Sergio Pérez, Daniel Ricciardo et Valtteri Bottas ont ainsi déjà eu l'opportunité d'y courir en F1, et Grosjean était même monté sur la troisième marche du podium lors de la dernière épreuve en date. Cependant, le Français estime qu'il ne va pas en bénéficier par rapport aux plus jeunes de ses pairs.
"À vrai dire, 2013, c'était il y a très longtemps, donc je ne suis pas vraiment sûr que ce soit un avantage", analyse-t-il. "Je ne me rappelle pas la piste plus que ça. L'apprendre va donc être un petit défi. Je n'ai pas eu l'opportunité d'y rouler sur le simulateur. Il va falloir faire avec mes souvenirs. Je sais que c'est un super circuit. La plus grande difficulté sera la météo." De surcroît, nombre de pilotes tels qu'Albon, Norris ou encore Leclerc ont couru au Nürburgring plus récemment, notamment en F3 Europe.
Lire aussi :
Il y a sept ans, Grosjean avait longuement menacé Sebastian Vettel pour la victoire avant qu'une intervention de la voiture de sécurité peu avant la mi-course ne gâche sa stratégie. "J'étais très content de mon week-end, mais j'aurais dû gagner la course", affirme l'ancien pilote Lotus. "Il était très clair jusqu'au Safety Car que j'allais gagner la course. Certes, un podium, c'est toujours super, mais manquer la victoire, c'était dommage : j'étais vraiment bien placé. Sans rancune, c'était une bonne course sur un beau circuit, et c'est toujours super de faire un podium en Formule 1."
Du côté de Haas, on croise les doigts pour une incertitude telle que celle aperçue au Mugello, où la Formule 1 a couru pour la première fois de son Histoire cette année. L'écurie américaine est effectivement en grande difficulté, n'ayant marqué qu'un point cette saison et pouvant difficilement espérer en obtenir davantage sans circonstances favorables.
"Espérons une course semblable à celle du Mugello, qui a été intéressante pour toutes les équipes, pour tous les spectateurs – en somme, pour tous ceux qui y ont assisté", commente Günther Steiner, directeur d'équipe. "Les inconnues se multipliaient. Espérons que la même chose va se produire ce week-end au Nürburgring. Comme je l'ai déjà dit, la pluie est annoncée pour l'Allemagne, cela va rendre les choses encore plus intéressantes. Le meilleur résultat sera de faire une bonne course, avec beaucoup de variables – et de notre point de vue, rentrer à la maison avec des points, ce qui ne nous arrive pas souvent cette année."
Voir aussi :

Article précédent
6 ans après l'accident de Suzuka : souvenirs de Jules Bianchi
Article suivant
Pourquoi Honda pourrait ne jamais revenir en F1

À propos de cet article
Séries | Formule 1 |
Événement | GP de l'Eifel |
Lieu | Nürburgring |
Pilotes | Romain Grosjean |
Équipes | Lotus F1 , Haas F1 Team |
Auteur | Benjamin Vinel |
Grosjean pas sûr d'être avantagé par son expérience au Nürburgring
Le plus vu en ce moment
La présentation de la Williams FW43B
Esteban Ocon au volant de l'Alpine A521
Présentation de l'AMR21 d'Aston Martin F1
Volkswagen en F1 : les raisons d'y croire (enfin)
Pour la troisième fois en moins de dix ans, le groupe Volkswagen flirte sérieusement avec la Formule 1. Et cette fois-ci, les chances de voir le géant allemand concrétiser son projet paraissent plus élevées que jamais.
Pourquoi l'Aston Martin est plus qu'une "Mercedes verte"
Le lancement de la nouvelle Formule 1 d'Aston Martin était l'un des événements les plus attendus de l'intersaison, les fans se demandant quel serait le look de l'AMR21.
Les évolutions Williams qui pourraient inverser la tendance
Après avoir produit une voiture en progrès mais manqué les points l'an passé, Williams débute l'ère Dorilton Capital avec la FW43B et avec comme objectif de grimper dans la hiérarchie de la F1 dès 2021.
Aston Martin : plus qu'une livrée verte, une structure à la Ferrari
La présentation de l'Aston Martin était sans doute la plus attendue cette saison, alors que les nombreux changements apportés à l'équipe s'étendent bien au-delà d'un simple travail de peinture sur la livrée. Mais il est vrai que l'équipe n'aura pas à opérer un redémarrage et peut construire sur de solides fondations.
Les approximations qu'Ocon devra éviter avec Alpine et Alonso
Depuis son retour en F1, Esteban Ocon a connu une période difficile. De nouveaux défis l'attendent, puisqu'il a été rejoint par le double Champion du monde Fernando Alonso dans la nouvelle équipe Alpine. STUART CODLING établit une feuille de route à suivre pour franchir ce cap avec succès.
L'évolution récente des volants de Formule 1
Les volants de Formule 1 ont drastiquement changé au fil des années, les pilotes disposant désormais de plus de contrôle, ce qui leur permet d'apporter les changements les plus subtils et de prendre l'avantage sur leurs rivaux.
L'impact qu'ont déjà les nouveaux investisseurs de McLaren
L'accord conclu par McLaren avec MSP Sports Capital l'an dernier non seulement aide l'écurie à financer la rénovation de ses infrastructures, ce dont elle avait bien besoin, mais est également un signe de l'avenir de la Formule 1.
La F1 à quatre roues directrices qui a failli rouler en Grand Prix
Pour la beauté du geste avant l'interdiction définitive de nombreuses aides en 1994, Benetton voulait faire rouler en Grand Prix sa B193C en fin de saison 1993, ce qui aurait fait d'elle la première voiture à quatre roues directrices à prendre un départ en F1...