Ron Dennis irrité par les suggestions de downsizing du Groupe Stratégique

Ron Dennis, président exécutif de McLaren

Ron Dennis, président exécutif de McLaren

XPB Images

Frank Williams, propriétaire de Williams avec Ron Dennis, directeur exécutif de McLaren
Ron Dennis, McLaren Honda
Niki Lauda, Président Non-Exécutif de Mercedes et le Dr Helmut Marko, Consultant Red Bull Motorsport
Bob Fernley, Sahara Force India F1 Team ; James Allison, Lotus F1 Team ; Cyril Abiteboul, Caterham F1 Team ; Pat Fry, Ferrari ; Bob Bell, Mercedes
Robert Fernley, Vice-Team Principal Sahara Force India F1 Team
Valtteri Bottas, Williams FW37
Maurizio Arrivabene, Ferrari, Team Principal
Bernie Ecclestone, avec Claire Williams, Team Principal de Williams

Les discussions vont bon train concernant l'avenir de la F1 et c'est Force India qui se place cette année dans le rôle du vilain petit canard au sein du Groupe Stratégique, après avoir récupéré la place de Lotus grâce à ses performances de l'an dernier.

À la peine financièrement, le team indépendant subit de plein fouet le coût de l'unité de puissance Mercedes-Benz cliente et se fait le porte-voix des équipes moins favorisées face aux géants que sont Mercedes, Ferrari, Red Bull et McLaren; Williams ayant de son côté tendance à ne pas se fâcher avec ces dernières.

Cependant, chacun voit midi à sa porte et Ron Dennis ne peut tolérer les suggestions d'interdiction d'utilisation de soufflerie, autant pour des raisons de définition-même de l'activité F1 -dont l'ADN demeure l'innovation et le développement année après année d'une haute (et coûteuse) technologie-, mais également d'un point de vue corporate, à l'heure où McLaren investit une fortune de 42 millions d'euro dans sa propre soufflerie pour poser les bases du futur.

 

Pourquoi niveler le niveau vers le bas pour laisser les petits participer?

La réécriture des règles sans pensée sur le moyen-long terme représente un risque insensé pour Dennis, qui estime qu'il est à la charge des équipes de se doter de la technologie leur permettant de penser leurs projets sur la durée, et qu'il est improbable d'espérer voir le Groupe Stratégique statuer dans le sens d'un nivellement vers le bas pour permettre à tous de jouer dans la cour des grands.

"Je suis choqué par la nature plutôt cavalière du dialogue au sein du Groupe Stratégique; particulièrement à l'heure où nous nous apprêtons à investir autant d'argent", critique-t-il ainsi dans les colonnes du Telegraph.

"De fait, quand ce Comité décide de ce que je peux ou ne peux pas avoir, il s'agit de quelque chose au sujet de quoi je tiens vraiment à me faire entendre. Comme pour toute règle qui affecte ma capacité à utiliser les installations de la compagnie pour nous rendre plus compétitifs. Cela tend à être très soutenu par les moins bien lotis. Encore une fois, c'est frustrant".

Charge aux équipes de s'assurer qu'elles disposent des moyens de jouer la partie de poker avec suffisamment de jetons pour pouvoir aller jusqu'au bout de la main, estime le patron de McLaren.

"J'ai été impliqué dans 17 Championnats du Monde à titre personnel et je pense que je comprends ce qu'il faut pour le faire. Et lorsque l'on participe à ces meetings du Groupe Stratégique, il y a un manque d'expérience phénoménal de certaines équipes. Ils avancent des choses dont je sais qu'elles ont été non seulement tentées une fois, mais à sept reprises et qu'elles ont échoué. Mais la seule chose à faire est d'exprimer son opinion au bon moment et auprès de la tribune appropriée".

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