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Rosberg "plus agressif" car Hamilton "lui avait marché dessus"

Le champion du monde en titre, qui ne remettra pas son titre en jeu cette saison, revient sur le travail mental qu'il a dû fournir pour venir à bout de Lewis Hamilton en 2016.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid et Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid s'accrochent dans le premier tour

Photo de: LAT Images

Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid devant son équipier Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 au ralenti
Le champion du monde de F1, Nico Rosberg, Mercedes AMG F1
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid et Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid s'accrochent dans le premier tour
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1
Nico Rosberg, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid s'arrête dans les graviers après la collision avec Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W07 Hybrid
Le champion du monde de F1 Nico Rosberg
Les coulisses du titre de Nico Rosberg, Mercedes AMG F1
Les employés de Petronas accueillent Nico Rosberg, Mercedes AMG F1

Désormais jeune retraité, Nico Rosberg est revenu sur les efforts et la préparation auxquels il s'est astreint pour parvenir à réaliser son rêve en 2016 : décrocher le titre mondial. Dans un mano a mano parfois très tendu avec Lewis Hamilton durant trois saisons, et après deux échecs en 2014 et 2015, l'Allemand a obtenu ce qu'il était venu chercher en F1. Les compromis et les sacrifices consentis lui ont ensuite fait sentir que la décision à prendre était celle de stopper sa carrière en étant au sommet.

Dans une interview accordée au Daily Mail, Rosberg évoque la lutte face à celui qu'il a côtoyé tout au long de sa carrière en sport automobile, et qu'il a finalement réussi à vaincre dans la catégorie reine au terme d'un duel à armes égales au sein de la même écurie Mercedes. Au-delà du talent pur, le champion du monde en titre évoque le travail mental qu'il a réalisé. 

"Il y avait sur mon chemin un homme avec un bon esprit, et je lui ai parlé", raconte-t-il. "Je lis des livres sur la philosophie. Vous savez, si vous vous levez ce matin et que vous vous sentez mal, un certain génie, il y a peut-être 2000 ans, a fait la même expérience et a écrit à ce sujet. On peut apprendre de ça pour savoir pourquoi on se sent jaloux, en colère ou stressé. Et si l'on comprend ça, on peut le corriger et faire avec."

"Je passais vingt minutes à méditer chaque matin et chaque soir. Je n'aime pas ce mot, en fait, il est question d'exercices de concentration et de conscience de soi. Je m'asseyais et je réfléchissais, en apprenant à détendre mon esprit. Après une vingtaine de fois, votre esprit se calme. Quand la peur de perdre le championnat s'est immiscée, je me suis connecté avec mes pensées et j'ai discuté avec lui. Les pensées négatives ont ensuite perdu de leur force."

"J'ai dû regarder les vidéos et m'améliorer"

La colère, Rosberg admet l'avoir ressentie davantage en fonction de ce qui se passait dans le garage jouxtant le sien. Avec Hamilton, le duel était sportif mais ne s'arrêtait pas à la piste. Pour être efficace face au triple champion du monde une fois la visière fermée, Rosberg ne cache pas qu'il a dû s'endurcir.

"C'est vrai. La colère est plus grande si cette personne que vous connaissez bien franchit la ligne jaune", explique-t-il. "Lewis est très bon pour aller à la limite sans sortir de la zone déterminée, grâce à son talent au volant. Il est malin, très, très malin. J'ai trouvé ça plus difficile de se retrouver roue contre roue. Pour lui, c'est naturel. Pour moi, c'est plus rationnel. Je dois travailler pour rester solide. Je suis devenu plus agressif parce que, trop souvent par le passé, il m'avait marché dessus. J'ai dû regarder les vidéos et m'améliorer."

Parmi les petits détails qu'il n'a pas laissé au hasard, Rosberg cite en exemple sa préparation physique durant l'été 2016 et la manière dont cela a pu se traduire en piste.

"J'ai arrêté de faire du vélo pendant l'été pour perdre un kilo", se souvient-il. "La course suivante, j'étais en pole à Suzuka pour un centième de seconde. Un kilo, ça fait trois centièmes par tour. J'étais donc en pole grâce aux muscles que j'avais perdus dans les jambes. Ça m'a donné la victoire. Ce sont des petits détails que je suis allé chercher."

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