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Rosberg plaide pour un accroissement de l'effet de sol

Conscient des deux chantiers colossaux auxquels s'attaque Liberty Media, Nico Rosberg souligne à quel point il est important pour la F1 de régler le problème de la réduction des coûts et des dépassements. Non sans une petite idée...

Mario Andretti, Lotus 79 Ford, devant Riccardo Patrese sur Arrows, et  John Watson, sur Brabham-Alfa Romeo.

Photo de: LAT Images

Nico Rosberg, dans la Williams FW08 de son père Keke Rosberg
Mario Andretti, Lotus 79
Nico Rosberg, Mercedes-Benz F1 W07 Hybrid devant Keke Rosberg, Williams FW08
Premier départ : Gilles Villeneuve, Ferrari Ferrari 312T3 mène devant le poleman Mario Andretti, Lotus 79
Nico Rosberg, regarde le cockpit de la Williams FW08 de son père Keke Rosberg
Clay Regazzoni, Williams FW07
Keke Rosberg pilote sa voiture championne, la Williams FW08
Nico Rosberg, ambassadeur de Mercedes et Tom Brady, joueur de NFL
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14
Nico Rosberg, dans la Williams FW08 de son père Keke Rosberg
Keke et Nico Rosberg et le Prince Albert de Monaco
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14, devant Sebastian Vettel, Ferrari SF71H
Keke Rosberg devant son fils Nico Rosberg alors qu'il font le tour du circuit dans les monoplaces avec lesquelles ils ont été champions
Charles Leclerc, Sauber C37, devant Sergio Perez, Force India VJM11

À l'heure où la Formule 1 se cherche un avenir aussi bien sportif que technique sous l'impulsion de Liberty Media, Nico Rosberg conseille aux dirigeants de la discipline d'aller piocher de bonnes idées dans les archives : le Champion du monde 2016 fait notamment allusion à l'effet de sol.

Dès l'année prochaine, les monoplaces seront légèrement modifiées afin de faciliter les dépassements. Cela passera, entre autres, par des ailerons avant simplifiés pour permettre aux F1 de se suivre plus aisément. Une solution temporaire, que certains qualifieront de "pansement", avant l'introduction d'une toute nouvelle réglementation en 2021.

En marge du Grand Prix de Monaco, Nico Rosberg a repris le volant de sa Mercedes de 2016 lors de deux tours de démonstration effectués aux côtés de la Williams de son père Keke Rosberg, titré en 1982. Il n'a pas fallu plus pour que l'ex pilote y voit un intérêt certain sur lequel Liberty Media devrait selon lui se pencher. 

"J'observais la voiture de mon père, et tout tourne autour de l'effet de sol", explique Nico Rosberg. "L'aérodynamique est sous la voiture. Ils [les pilotes de l'époque] pouvaient se suivre en permanence en étant dans la boîte de vitesses des uns et des autres. Ils [la F1] doivent aller dans ce type de direction. Et j'espère qu'ils y parviendront d'ici 2021 au plus tard, car c'est ce qu'il nous faut, pour le fun."

"Nous avons besoin de voir des bagarres, des combats et des roues qui se touchent. C'est l'un des plus gros problèmes, car c'est plus difficile que jamais. Malheureusement, ce n'est pas ça pour le moment, et les coûts [doivent changer] pour donner davantage d'opportunités de réussir aux équipes du milieu de grille."

Rosberg encourage Liberty

Lors des dernières modifications majeures du Règlement Technique, qui ont précédé la saison 2017, la F1 avait déjà exploré des pistes menant à un accroissement de l'effet de sol, avant de s'orienter finalement vers des ailerons plus imposants et plus efficaces. Les ajustements pour 2019 sont en quelque sorte un léger retour en arrière, qui donne assurément un aperçu très clair de la philosophie souhaitée pour 2021.

Pour réduire les écarts de performance et resserrer l'ensemble de la grille, les dirigeants de la discipline travaillent également sur une motorisation plus simple et moins coûteuse, dont les contours définitifs doivent être présentés aux équipes d'ici la fin du mois. L'aspect financier représente également un volet majeur avec la possibilité d'introduire un plafonnement des budgets, tout en procédant à une refonte significative du système de répartition des revenus.

Retraité depuis décembre 2016, Nico Rosberg observe de l'extérieur tout ce que tente d'insuffler Liberty Media depuis son rachat de la Formule 1 en janvier 2017. L'Allemand salue les efforts mais insiste sur les points qui doivent concentrer toute l'attention.

"Ils font du bon travail, car Liberty s'y connaît en matière de divertissement", souligne-t-il. "Ils essaient vraiment de faire entrer tout cela, d'intéresser les jeunes de différentes manières, et c'est une excellente approche. Tout ça, c'est bien. Mais le problème est que tout ce qui compte, ce sont les deux choses qui marchent le mieux [pour le spectacle] mais qui sont bien plus difficiles : les coûts et les dépassements."

"Il y a beaucoup trop d'aéro, donc c'est plus dur que jamais de suivre les autres [monoplaces], c'est dommage. Parfois, un pilote est beaucoup plus rapide, mais il ne peut pas se rapprocher. C'est la clé, car c'est ça le spectacle. Si nous voyons des bagarres, c'est génial."

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